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LETTRES MISSIVES


. [1596. 12 Juin. — I'°.` . Orig. autographe. — - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9062, fol. 7. Cop. — Suppl.`f’r. Ms. 1009-2. ‘ A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE ; A Mon Compere, Vous aves prins assés de repos en vos maisons ; il fault que vous veniés m’aide1* et soulager aux allaires qui se presentent. Ce n'est pas que je sois laché que vous soyés en lieu où vous aimés et prenés plaisir ; car en Faisant les aflaires qui s’0ll’riront pour mon ser- vice, ie mesnageray ma santé et la vostre, laquelle ne peut estre plus conservée que je le desire. Ceulx de mon conseil ne seront prés de moyiqifau vingt et cinquiesme de ce mois, leur ayant mande de dilïel rer leur partement pour quelques jours, pendant lesquels ils asseure— ront ce qulil fault pour les quatre et cinquiesme mois et pour les aultres despenses de mon armée, laquelle est logée à Auchy. Pay faict prendrele chasteau de Caumont, deuxlieues au delà du dict Auchy ` et proche d’une lieue et demie de Hesdin. J e _ne feray esloingner mon armée que vous ne soyés prés de moy, Cependant je prie Dieu vous avoir, mon Compere, en sa garde. Ce x1_]° juin, à Abbeville. ` I HENRY. __ l596_. —— 12 JUIN. — II“*°_. Orig. — Eapiers provenant des anciennes archives de Lyon et conservés dans cette ville. Copie i E transmise par M. Dupasquier, architecte. i A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES PREVOST DES MARCHANDS ET ESCHEVINS DE NOSTRE BONNE VILLE DE LYON. - Tres chers et bien amez, Nous avons en telle veneration la per- sonne de nostre Tres Sainct Pere le Pape et le Sainct Siege Aposto— lique, que nous estimons ne pouvoir rendre trop de tesmoignage de nostre allection et observance à l’endroict de l'un et de l’aultre. C’est pourquoy ayant esté advertys que Sa Saincteté, usant de sa bonté ac-