estre establies sur la frontiere, pour la seureté et conservation des dictes
villes et empescher les courses que mes ennemys font dans mon
Royaume. J’ay fort agreable ce que vous avés resolu de faire en cela ;
et aflin que ceste assemblée soit autant utile au bien de mon dictpays
de Champaigne comme il est requis d’y pourveoir, je vous prie, mon
Nepveu, proposer à ceulx des dictes villes qui viendront vous trouver _
Pincommodité et les ertes u’ils ont receues ar les courses ue font
P CI P (l
mes ennemys, celles qu'ils pourront recevoir cy-aprés, mesme du-
rant le tem s de la moisson, sli] n’ est ourveu ar uel ue bon
P Y P . P (I (I
ordre, le el ne eut s’establ1r u’en fortiiiant les armsons dî1nfan—
qu P (I g
terie et de cavallerie : ce que j’a1u ois_ià faict, n’estoit que _i’ay en teste
Parmée de mes ennemys, estans toutes les forces que je puis entre-
tenir occupées pour miopposer à leurs desseings. Il est donc besoing
qulen ceste occasion les premiers de mon Royaume qui sont proches
des ennem s a dent à em escber les courses de mes dicts ennem s,
. Y Y P Y
sur Passeurance qu’1ls pourront prendre que mon armée sera tous—
` jours sur pied et preste à secourir les villes que mes dicts ennemys
voudroient attaquer. J’estime, mon Nepveu, que pour garnir et as-
seurer la dicte frontiere il est necessaire d’avoir les dictes compagnies
de cavallerie et deux.mil hommes de pied ; ce que vous proposerés,
aux dicts depputez des dictes villes et resouldrés avec eulx, avant qu’ils
se de artent, le mo en et l’ordre °il fauldra tenir our faire le fonds .
Y P
qui est requis pour Pentretenement des dictes compagnies et 3,000
hommes de pied. Et parce que la levée des dicts deniers ne pourra
estre faicte si rom tement, il est besoin ue vous faciés tant, ue .
P P S (I (I
les dictes villesfacent advance d’une bonne somme, pour entretenir
les dictes forces, attendant que_la levée des dicts deniers soit faicte. _
Et d'autant ue les eu les seront lus dis osez à contribuer our
(I P P P P P .
une si bonne occasion quand ils sçauront comme les deniers seront
employez, je trouve [à propos 1] asseurer que ceulxi des dictes villes
en auront cognoissance et assisteront aux payemens qui se feront. _
I Efface dans le ms. '
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/612
Cette page n’a pas encore été corrigée
59lt
LETTRES MISSIVES
