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LETTRES MISSIVES


Au 'surplus, je desire qulaprés ceste assemblée finie, vous vous re- solviés de me venir trouver le plus promptement qu’il vous sera pos- sible ; car il y a trop longtemps que vous estes separé de moy ; à quoy i ' e ne veux pas que vous vous accoustumiés, mon service et mon desir ne le comportant pas, comme ne doibt pas faire le vostre ; s’ofl’rant icy de jour à aultre des affaires de consequence auxquels vostre presence et assistance peut estre de grand fruict et utilité. Partant ne failles de vous rendre au plus tost prés de ma personne, et faictes estat que vous y serés aussy bien venu et favorablement receu que vous fustes jamais. ' Me remettant du surplus aux s’” de Vic et de Calignon, je prie Dieu, _ Mons' du Plessis, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Monceaux, le xv° jour de septembre 1596. I HENRY. roncsr. [1596.] — 21 sE1>1 EMemz.—I'°. i A I Orig. autographe. — Arch. de M. de la Force. Imprimé. —— Mémoires de la Force, publiés par M. le marquis DE LA GRANGE, t. I, p. 276. ` i A MONS“ DE LA FORCE. Monsî de la Force, Où va Esperien, la mienne sera plus courte. Il vous dira de mes nouvelles et ce que je luy ay commandé ; de quoy e vous prie de le croire comme moy—mesme, et, en ce qu’il aura besoin de vous, pour sa reception en l’estat que je luy ay donné, luy temoigner qu’il vous est recommandé comme serviteur que j’aime et que _i’afl’ec— tionne : sur la suffisance duquel me remettant, je prie Dieu, Mons' de la Force, qu’il vous `ayt en sa saincte garde. Ce xxf septembre, à . S’—Germain en Laye. ' _ HENRY. que les rois ses prédécesseurs leur en gnoient et ne vous aimoient guère, tandis q avaient bien accordé, on sait qu'il leur que je vous aime et ne vous crains pas. » répondit : « Mes prédécesseurs vous crai- _