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LETTRES MISSIVES

affin de vous 'faire paroistre et à tout le monde, qulil ne tiendra à moy queinous ne vivions en paix et que je ne demeure _ Vostre bon frere, HENRY. . A Rouen, le Xlllljc d’octobre 1596. ' [1596. ] — 25 ocromm. — I'°. i Origïautographc. - Musée Britannique, biblioth. Cottonienne, Caligula. E IX, fol. 451. Transcription de M. Deipit. [A LA REINE UANGLETEBBE.] Madame, Le comte 1 a tres bien execute vostre commandement : il vous porte aussy ma foy, que vos perfections et bienfaicts vous avoient jà si bien et à bon droict acquise qu’elle estoit plus vostre que mienne. _ Ainsy, Madame, il faut dire qu’il vous porte plus tost un rafiraichisse- ment qu’un nouveau present d’icelle ; ce que vous liriés en mon ame, laquelle, pour ce faire, je luy eusse volontiers consigneesi j’eusse peu la vous faire representer par luy, aussy vif comme le fera le ser- ment que je luy ay deposé en bonne et honorable compaignieg vous _ priant de crere que je defauldray plus tost à moy—mesme qu’à un seul point de la chose promise. De sorte que, comme je m’assem e que vous jugerés maconstance digne dhccompagner la vostre, j’espere aussy que nostre amitié sera jugée de tous si parfaicte, qu’elle servira (Yexemple à la posterité comme de consolation à nous et à nos bons subjects, et à nos ennemys de terreur tant que nous vivrons. Vous l’avés encores voulu estreindre du noble et aimable jartier de vostre ordre, que j’ay receu avec honneur et garderay cherement. Enfin, Madame, vous m'avés par tant de sortes dbbligations et biens tellement attaché à toutes vos vo- ‘ Cest le comte de Schresbury, comme avec Henri IV le traité que le duc de Boni]- i le prouve la lettre suivante. ll avait été en- lon ratifiait avec elle en Angleterre, voyé parlillisabeth pour ratifier, en France, . _