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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/680

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DE HENRI IV. . 659 croire que vous soyés jamais aultre que mon serviteur. A Dieu. Ce `Xlje novembre,-à Rouen. _

HENRY.

[ 1596.] — 15 Novjsnnnn. i Orig. autographe.- N. Fonds Béthune, Ms. 89%, fol. i. ‘n Cop. — Suppl. fr. Ms. ]O09—2. A MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. . Mon compere, Mercredy dernier nous courumes le cerf`, où j’eus _ plus de plaisir que je n'en ay eu il y a long-temps, car jamais il ne fut mieux couru ; et par malheur il vint mouriraux l’auXbourgs'de cette ` ville et au lieu où je veux faire le jardin de la maison que je veux bas- tir : qui me le Faict aH’ectionner' davantage. Demain je m'en vais courre auprés de vous : peut—estre que la chasse me menera où vous serés ; de quoy je ne seray marry, pour vous voir. Hastés-vous de vous medeci- ner, car jlay besoin de vous ; et quand vous estes prés de moy, je me trouve plus soulagé. J’ay eu nouvelles d’Italie, que le Turc a prins de •force Agrya ; de quoy toute la Cbrestientédoit estre bien faschée, car il n'y a plus rien qui luy resiste jusques à Vienne, qui n'est pas pour luy durer beaucoup. Je me porte bien, comme fait ma maistresse et la petite mademoiselle de Montmorency ". Asseurés-vous que je vous aime bien fort`, et que vous ne le pouvéls estre davantage. Je n’ay au# cunes nouvelles du Pays-Bas. A Dieu, mon Cousin. Ce vendredy xv° novembre, à Rouen. . HENRY. Avec vostre permission, je baise les mains de ma commerc. _ ‘ ll s’agit de la mère et de l'enf’ant. Le Gabrielle venait d’accoucl1er. Voyez c1- Roi destinait au fils du connétable, né après la lettre du 20 novembre. CCÉÈB l'IlêID€ RDIIÉC, la DCÈIIZC PPIIICCSSB (lOIlll L 83.