Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/690

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

` *DE H-ENBI IV. i 669 pour en chasser ceulx en faveur desquels il a esté construict, et y em- pieter la' supreme et absolue puissance, laquelle, selon leurs privi- ' leges, ne peut estile transferéeià d’aultres : et parce que nous avons esté . advertys que Vostre Saincteté, auparavant son assomption au pontifi- cat, a daigné prendre la protection du dict couvent, et_ que nous Q estimons qu’en ceste consideration, elle aura bien agreable de le grati- lier et favoriser encore, _ nous la prions et requerons, autant aH’ectueu- ' sement que faire pouvons, de vouloirmaintenir et conserver les reli- gieux du dict couvent en leurs privileges', pour le regard de ce qui touche la nation francoise, et leur en donner et faire expedier un bref qui leur serve- de lettre authentique pour l’afl’ermisse1nent du. droict et prerogative de ceste fondation, et à ce qu’aprés il n’y ayt plus de contention entre les François et les aultres nations, comme il y en a ` eupar le passé :'et oultre que Vostre Saincteté fera chose digne de sa i justice et bonté., nous le recepvronsài plaisir tres- agreable, ainsy que ‘ nostre tres cher cousin le duc de Luxembourg, chevalier de nos ordres, conseiller en nostre conseil d’Estat, cappitaine de .cent hommes d’armes de nos ord_onnances et nostre ambassadeur prés Vostre Saincteté, luy _ fera plus amplement entendre : priant Dieu, Tres Sainct Pere, qu’il veuille conserver longuement Vostre Saincteté au gouvernement de nostre saincte Eglise. i . . ` ` Vostre plus devot‘ et afïectionné fils, _ i _HENRY. ‘