Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/697

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6'io LETTRES MISSIÃVES ` semblée, de faire un fonds certain pour Pentretenement des galeres que _i’ay resolu de tenir au port de Marseille, à qïlûy il a esté travaillé ; et n’attends que [la conclusion de la dicte assemblée pour _en 1 esouldre mon estat, auquel vous n’avés pas esté ohmis, ny le cappitaine Libertat, vostre frere. Je ne doubte point que les advis que vous aves des des- seings et entreprinses des ennemys sur Marseille ne soyent bien cer- _ tains-; et-c’est ce qui vous doibt d’autant plus rendre vigilant et sur vos gardes, et plus diligent a vous fortifier. A quoy je vous prie, pour vostre particulier, de tenir la main en tout ce qui despendra de vous. Sur ce, je prie Dieu, Mons" de Libertat, vous avoir en sa saincte _ garde. Escript à Rouen, le XXlIJc janvier 1597. _ — HENRY. . . roacrr. i 1597. — 23 Jimviaa. —ll'“°. ‘ Orig — Arch. de Médicis. Carton de Christine de Lorraine, château d’Il`. Envoi de M. le ministre ` D 'de France à Florence. ` ~ A MONS“ DE BEAUSSE']`, i CAPITAINE DE MON CIIASTEAU D’II ‘. . ' Mons' de Beausset, .I’ay veu ce que m’escrivés par vostre lettre du . A Xv° du passé, touchant les marchandises que vous avés en garde au ` chasteau d’If, appartenant a aulcuns marchands etibourgeois de Mar- ' seille, et arrestées entre vos mains, à llinstance du s" Gondy ; sur quoy je vous diray que puisque les marchands ont envoyé homme par deçà ` — pour poursuivre la vuidange de ce dillerent contre le dict Gondy, pour- voirés à ce qu'il leur soit rendu toute bonne et esgale justice. Mesme i s’il est question dly apporter quelque faveur, ils se peuvent asseurer. qulelle sera plustost de leur costé que aultrement. J e suis bien marry de la peine au vous [vous] en trouvés ; et afiin de vous en oster, je comé manderay que le dict dillerend soit le plus promptementiterminé que ` il sera possible. Ce pendant j’auray à plaisir que preniés l’occasion de venir faire un voyage par deçà; car oultre le desir que _i’ay de vous voir et cognoistre particulierement, il se presente maintenant quelques