. DE HENRI lV. 693 personnes qui s’olfrent d’allumer la guerre aux royaumes-de-Naples . et de Sicile, de facon qu’ils souleveront une partie du pays contre le roy d’Espagne, pourveu qu’ils soient asseurez que Sa Haultesse les assistera et leur donnera main forte, s’ils_l’en requierent. Par tant, _ faites#leur-en l’ouverture,‘ leur irempnstrant la commodité qu’ils y A auront, et combien, ce faisant, ils incommoderont l’ennemy ; car ceux— là m’asseurent de se rendre maistres des villes sur la mer, et i d’y recevoir les forces que Sa Haultesse leur envoiera pour les se- ` courir. Preparés-les—y donc, attendant que je vousface scavoir tres particulierement le merite du faict, et me mandés s’ils y voudront entendre. Au reste, je vous envoye coppie de l’advis que m’a donné mon cousin le prince Maurice d’une victoire que Dieu leur a donnée _ sur les meilleurs soldats de l’armée du cardinal d’Austricl1e, aflin que vous en faciès part à ce Seigneur et au premier vesir, auquel je n’escris point, que vous ne me mandiés qu’il soit à propos que je le face ; car je suis si marry du mauvais traictement faict au Sigalle, que je ne me puis resjouir du restablissement de l’aultre. ' [1597.] 4- 7 mus. _ y Orig. — Ãrchiv. du canton de Genève. Copie transmise par M. le président de la'commission _ des archives. _ I A NOS `TBES CHERS ET BONS AMYS LES SINDICQ ET CONSEIL DE GENEVE. Tres chers et bons amys, Le duc de Savoye tenant occupées, comme vous scavés, plusieurs de nos villes et places, _ tant en Provence qu’au marquisat de, Saluces, il nous a depuis quelque temps entre- tenu en esperance de les nous rendre et nous en faire raison ; et nous ’/ÉVODS esté contens de patienter sans en prendre revanche, pour voir .«, et esprouver si nostre cunctation surmonteroit ses ambitieux des- seings. Toutesfois, ayant recogneu que les remises dont il- a usé de ' que des affaires de Constantinople'. Le vizir, et du crédit de la sultane Validé, . Bei s'y plaint du changement du grand- intéressée à détourner son fils dela guerre.
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