Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/720

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i DE HENRI IV. 699 d'hommes et dlargent et .de' munitions de guerre, nostre cas ira mal. Je vous escriray tous les jours. . . - J Vostre tres humble serviteur, i ma ivnnrvirnr. - 1597. 4 13 Mans. ; Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9044, lol. 26., Cop. è Suppl. Fr. Ms. lOO9-2. _` ‘ J [AU CONNÉTABLE.] MOB Cousin, A mOn arrivee icy, je y ay este ijeceu avec- une tres. grande acclamation des babitans, lesquels, liaicts saiges du peril de leurs voisins, oflrent de recepvoir telle loy et garnison que je leur ‘ Ordonneray ; de soI‘te que si JHVOIS les Suisses (le Baltazar, Je les ._)’ establirois devant que _d’en partir. Partant, je vous prie les m’envoyer le lus tost ue vouS Ourrés, car ie revois ue ie ne-fera as ie ’ .. J P . ‘l J . long SBSJOIII`. Je y ay trouvé plusieurs personnes SO1‘tyeS de Amiens, mais elles parlent toutes si diversement de ce qui s’est passé à la prise d’icelle, que l’on n_e sçait à qui on doibt adjouster foy ; de maniere que jlattendray que je y voie plus clair pour vous en mander ce que i miens par l'Hespagnol, qui avoit fait des roit, luy dit ; « Ma maistresse, il faut quità ` verges de nos ballets pour nous fouetter ; «ter nos armeset monter à cheval pour de la nelle nouvelle, Paris, la danse et_ « faire une autre uerre. ii Comme il lit _‘l *3 . toutela Peste furent fort troublez. Et mesme des le jour mesme, marchant à la teste des leBoy, duquella constance etmagnanimité siens et le premier, pour faire paroistre ne s’esbranlent aisement, estant comme que la peur ne logeoit point en son ame et ` estonné de ce coup et regardant cependant ne pouvoit prendre pied enrson cœur, le- à Dieu, comme'il fait ordinairement plus quel il monstra fort resolu en ceste adver- en Vadversité qu’en la prosperité, dit tout sité. Ce qui servit beaucoup au peuple . haut ces mots : « Ce coup est du ciell ces pour Yasseurer, et d’esguillon à toute sa « auvres ens, our avoir refusé une' e- noblesse de bien combattre et laire ferme . P 8 - P P _ « tite garnison que je leur ay voulu bailler l .;sous.la conduicte d’un Sl brave et gene- V <g se sont perdus. » Puis songeant un peu, reux Roy. » La date de cette lettre, écrite `dit : «C'est assez faire le Roy de France ; de Pontoise, le jour même de la nouvelle, « il est temps de faire le Roy de Navarre. » prouve qu’il ne perdit pas un instant. _ Etse tournant vers la marquise qui pieu- ' i J 88.