Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/727

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soit bien tost mis en besongne, puisque c’est chose que nous avons. resolue. Ayés en memoire donques, mon Cousin, comme de faire depescher l’evesque d’Evreux et le s’ Virginio Ursin, avec les s" de Beaux et de Buzanval ; me donnant advis du temps qu’ils pourront par- tir, aflin que je lace laire leurs depesches. Je renvoye par delà la Bastide, pour celle d’Auvergne, dont il vous rendra si bon compte que je ne vous en feray redite. Mais il me semble, mon Cousin, que ce seroit une despense Fort superflue et inutile que d’entretenir vingt hommes dans la citadelle de S’-Denys, car les Suisses font la garde à la ville, et n’estime pas qu’il en puisse arriver faulte, nos allaires estant en l’estat qu'elles sont. Je m’attens_de voir bientost le sr de Vicq, auquel feu diray mon advis.

Je vous envoye une lettre du s’ de S‘-Luc, par laquelle vous verrés en quel estat sont les allaires de son costé“ et cedont il a besoing, tant pour l’artillerie que pour les vivres, et principalement pour recouvrer des avoines ; dont je vous prie conferer avec le s’ d’lncarville, aflin de trouver moyen d’y pourveoir ; car si les gens de cheval 11`ont de quoy nourrir leurs chevaulx, ils ne serviront pas, et toutesfois en eulx consiste ma principale force. Commandes doncques qu’il y soit pourveu, je vous prie, comme je fais Nostre Seigneur, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa sainctegarde. Escript à Mondidier, ce xv11_]° jour de mars 1597, au soir.

HENRY.

DE NEUFVILLE.


1597. — 19 mars. — Ire.

Orig. — Arch. du canton de Soleure. Envoi de M. l'ambassadeur de France en Suisse.

A NOS TRES CHERS ET GRANDS AMYS, ALLIEZ ET CONFEDEREZ, LES ADVOYERS ET CONSEIL DE LA VILLE ET CANTON DE SOLEURE.

Tres chers et grands amys, alliez et confederez, Nous avons receu avec beaucoup de satisfaction et contentement les nouvelles ollres et

En Bretagne.