DE HENRI IV, 729 de moy. Quant ils y seront arrivez, je m’informeray d’eulx de ce que ' vous leur»avés donné charge de me representer touchant l’execution qui a esté faicte parle prevost de_ Fontenay sur ceulx de la garnison de la Garnache. Au demeurant, aprés la surprise et occupation de ma, ville d’Am’iens`, je suis accouru en ceste frontiere pour la sauver du peril dont elle estoit menacée, et pour reparer, si je puis, la faulte que je n’ay pas faicte. Ty ay trouvé les habitans fort disposez à la conti- nuation de leur obeissance et fidelité ; mais plus d’alarme que d’eH’roy de Yoccupation de la dicte ville d’Amiens, et croy que si je ne me feusse presente, il fust possible arrivé pis. J’espere que Dieu me fera la grace d'empescher les progrés de mes ennemys et regaigner encore sur quelques-unes des places qu’ils_occupent, xfobmettant aulcune chose qui despende de moy pom y parvenir. Je vous prie aussy, de vostre part, veiller à la conservation de mon pays de Poictou, car je m’en repose entierement sur vostre soing et sollicitude : priant Dieu,. " Mons* de- Malicorne, qu’il vous_ ayt en sa saincte et digne garde. ‘ HENRY. _ I ]59'7.—— 3 Avait.-I". i Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9037, fol. 5a. . Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2., [AU CONNÉTABIJE.] Mon Cousin, Je vous prie m’envoyer le prevost Piapin avec trente archers, incontinent que vous aurés receu la presente, car je ne m’en puis passer icy, estans payez pour servir en mon armée, où il se commet infinis excès et desordres, par faulte de justice. Comme je ne vous ` fais la presente à aultre fin, je ne la vous feray plus longue : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Vigna- `court, ce nf avril 1597. i _
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