'N18 LF/l"l’l’tES MISSIVES nuer. Envoyés le s" de S‘—Genies à vostre compagnie, suivant ce que je vous ay escript ; car si m" le mareschal de Biron eust eu avec luy cinquante chevaulx seulement, les ennemys estoient dellaicts, qui s’assemblent pour venir donner la bataille. On fera quelque ellort ' durant ma diette, mais fespere qu’ils ne seront si tost prests, et crains que la necessite ou le peu de cavallerie qui est en mon armee face que mon cousin le mareschal de Biron soit constrainct de quitter la place. Ciest pourquoy je vous prie d’y pourveoir. .l’ay receu la vostre par Contenant, que _i’ay aussytost redepesclié pour aller querir la compagnie de m" de Montpensier et l’amener à Yarmée. Pour ces compagnies qui tiennent les champs en Champagne, ce sont celles-la mesmes que je vous avois mande de faire tailler en pieces par Vitry?. Je serois d’advis que' l'on list une bonne depesche de ma part aux chefs qui les commandent, par un gentilhomme bien qualilie, par laquelle on leur mandast d’aller servir e11 mon armée (quand ce ne seroit que pour jusques à tant que _i’y leusse arrivé ; encore cela servi- roit de quelque chose), aultrement que fay commandé que l’0n les taillast en pieces ; car d’en commettre la charge au s" de Tomassin et aux gentilshommes du pays, mon cousin le duc de Nevers estant sur la frontiere, je ne pense pas qu’ils le peussent detlaire. Faictes pourveoir à ce que me mande mon cousin rn" le mareschal de Biron : i et sur ce, Dieu vous ayt, mon compere, en sa garde. Ce mardy a trois heures aprés midy, xx1_|" avril, a S*—Germain. ' w HENRY. _ [1597.]-22 Ava11..—.ll"*°. Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 887, II. lettre n' 20. (jopic transmise par M. Houat. [ A MONS" DE VILLEBOY. Mons' de Villeroy, Vous verres par les lett1 es de mon cousin le mareschal de Biron et de m" de Vic, que je vous envoie, que les Am ° Voyez ciçlessus, lettres du o avril I" cl du 15 avril ll'.
