. DE HENRI IV. 59 la partde ceulx du dict pays, pour leifaict que vous entendrés 1, veu ce qu'ils font pour mon service enaultres choses ; mais je n’ay peu estre retenu. de ce respect pour ne delaillir à l’esperance et au besoin de mes bons serviteurs du dict pays, de ce qu’ils ont desire de moy en cest endroit, vous priant, mon Cousin, le plus allectueusement que je puis, d’y vouloir joindre vostre faveur et credit, comme vous aves, L accoustumé d'embrasser tout ce qui est du bien de mes allaires, dont. ce qui touche la dicte province faict telle partque l’evenement ne peut que porter une tres grande consequence à tout le reste ; qui melaict vous prier, encores un coup, de l’avoir en speciale recommandation : et je prierai Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. ce xx_]° novembre, à Dieppe. `
' 1593. -,23 ivovnnems. _ Orig. -- Biblioth. de la ville de Rouen. Fonds Leber, portefeuille G, n° 5752. Copie transmise par M. A. Deville, correspondant du ministere de l’Instruction publique. I A MON COUSIN LE.S“ lDE MATIGNON, i mmascim. ne mince mr Mon Lixaucreimzr cenmux. en comm :. _ Mon Cousin, .l’ai esté esbahy quand j’ay entendu par une lettre que vous escrivies au s' de Fresne, par ce porteur, que le s' de la Borde n’estoit arrivé vers vous, et que vous n’aviés aucunes nouvelles de luy. ' Il vous portoit une depesche de moy fort importante, avec le de_cl1if— freinent et l’alphabet des lettres interceptées que vous m'aviés aupa- ravant envoyéesfqui descouvroient beaucoup de choses auxquelles il `estoit besoingide pourveoir, mesmes sursemblable subject que celluy duquel la Varenne vous a donné advis. Et sans Yasseurance que vous A donnés, ou que je n’eusses certitude que le dit la Borde liust depuis arrive, je vous envoyerois le dupplicata de ce qu’il vous avoit ap- porte. Mais sur la briefveté du termeidans lequel vous me donnés esperance de vous veoir, je attendray encores vostre venue, ou d’avoir 1 VOYEZ les (ICUX lettres [)I‘éCédB(llÉ€S. ' 8.
