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LETTRES MISSIVES

reschal de Biron à Cuvilly, et de là vous mander la resolution que j’auray prise. Ce pendant je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Beauvais, le ui_]° jour de juin 1597. - ' U . HENRY. i rormn. 1597. —[i JUIN. — VI". i _ Imprimé.- Histoire du cardinal de Joyeuse, par Aummr ; Paris, 165(4, in !1°, 282 i [AU DUC DE PINEY LUXEMBOURG ;] ‘ A [ EXTRAIT. . . . Il est certain que le bruit de la paix :m’est fort dommageable, parce qu’il lmet mes alliez en delliance de moy ; à quoy je scais que mes ennemys aspirent, aflin de relroidiret retarder leurs secours, et pour les pouvoir aussy ebranler et gagner plus facilement, comme _ ils s’efl’orcent tous les jours. J’ay trouvé ce religieuxl tres accort, et . .• ., encore qu’1l doibve, comme subject de mon ennemy, pencher plus de son coste que du mien, touteslois je crois qu’il vouldra servir lidelement le Pape en ceste negociation, parce que c’est luy qui le met en besongne et de quiil attend son advancement ; joinct que j’estime qu’il fera tout ce qu’il pourra pour avoir l’honneur et le gré d’un tel traicté, chose à laquelle il peut bien recognoistre qu’il n’ar— rivera jamais s’il ne faict mon compte aussy bien que celuy de mon _ ennemy. Il n’est pas si aise à l’Espagno_l de prendre l’Angleterre qu’il le per- suade à Sa Saincteté, ou que la pieté lui faict croire. Je ne dois de- isirer ny permettre que le dict roy adjouxte ceste couronne aux aultres qui sont ja amoncelées sur son chef en si grand nombre, qu’il a tout courbé du temps des rois Charles IX et-Henry III. [Bien] qu’ils avoient ` peu dlamitié et dintelligence avec la royne d’Angleterre ; qu’ils faisoient . Le général des Cordeliers, dont il sera fait plus ample mention ci aprè¤.