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782 I
LETTRES MISSIVES
V

blame lta faci1ité-d’<mïi~ ceulx qui ont volonté de traverser-mes affaires, et quijpour Cest effect, s’aydent de faulx pretextes, et luy veulent faire croire queipour son interest il doibt s’opposer au s’ d’Esdiguieres. Je luy- fais entendre surce ma volonté et ce qu'il doibt faire pom mon service, qui ‘est de tenir fla mainà Yobservation de mes comman- demensçainsy de faire cognoistre à ceulx qui font les dictes prati- ques combien ils manquent à leur debvoiret le chastiment que feu feray faire, s’ils continuent- lesdictes menées. Je mande là mon 'dict cousin qu’il me vienne trouver, et par mesme moyen j’escris au dict _ s" d’Esdîguieres qu’il nedemeure davantage en mon pays de Dau- phiné, et qu’ il face ce que je luy ay mandé par le s' d’()rriat, àquoy je m’asseure'qu’il obeîrayvoulant aussy que mon dict cousin le ma- reschal face ce qui est de ma volonté ; à quoyje vous prie, mon Cou- sin, le fortifier par les lettresque vous luy escrirés, et fasseurer de ma bonne volonté :'et'surr‘oe,€ e prieray Dieu, mon Cousin, qu'_il vous ayt en sa saincte garde. Au camp devant Amiens, ce x_]° jour de 1597- — — n

HENRY.

. rorinn. , 1597. —— Il JUIN. —II“‘°. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-2. (D'après l’ancien cabinet de M. de Mandajors.) [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Ayant esté adverty qu’il aesté proposé en mon con- seil quelque expedition pour favoriser la vente des offices que _j’ay ' creez en ma chambre des comptes, et pour la creation de quelques aultres offices dont les deniers pourroient servir au payement des Suisses• et=à\ l’entretenement"de monvarmée, j’ay estimé si utile pour mon-service'd’estre’servy‘en"ces='deux occasions, que j’ay jugé n’estre -ouverture ¤à>rejetter, ayant mande au~ s'—dlInoarville de vous fairenen— tendre? pàrticulierementî la dicte propositionpensemble le-fruict. qu’il en- pourra provenir ; ce que je vous prie considerer, selon que le dict