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LETTRES MISSIVES


un pays assez chatouilleux, et ou la longueur pourroit grandement prejudicier au bien de mon service : et ceste-cy n’estant à autre lin, je ne la vous feray plus longue, pour prier Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript au camp devant Amiens, le xv° jour de juin 1597. ` . HENRY. . POTIBB. Mon Compere, tenés la main à ce que je vous mande, car c’est chose que je veux et que j’all’ectionne. 1597. —[ 15] Juuv. - lll"‘°. i Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. S?955, fol. 7li recto. [A LA REINE DUXNGLETERRE.] Tres haulte, tres excellente et tres puissante princesse, nostre tres chere et tres amée bonne Sœur et Cousine, Nous avons receu vos lettres du v1° de ce moys par le s" Edmonds que vous avés depesché par deçà, et entendu de luy ce qu’il a eu charge de nous exposer de vostre part, et ayant estimé convenable sur ceste occasion renvoyer le s" de Reaulx, l’un de nos maist1 es—d’hostel ordinaires, pour vous declarer à vive voix Ilostre droicte et sincere intention, de laquelle il est bien particulierement informé, nous nous remettons a luy de la vous faire entendre, oultre ce que vous en apprendrés de la bouche Ãdu dict Edmonds ; vous priant croire que comme vostre bonne vo— lonté nous est assez cogneue, nous aurons tousjours pour but prin- ` cipal l’en_treteneinent et allermissement de nostre commune amitié, U des effects de laquelle nous ne nous despartirons jamais, ainsy que nous avons commandé au dict s" de Reaulx de vous dirc, vous priant, en cest endroict et en toutes aultres choses, luy adjouster pareille foy et creance iqu’à nous-mesmes, qui prions Dieu, Tres haulte et tres puissante princesse, nostre tres chere et tres amée bonne Sœur et