i 1597.- 2 JUILLET. — I".
7
Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-li. _
° Imprimé. — œconomics royales, édit. orig. t. I, p. AS2.
A MESS“ DE MON CONSEIL D’ESTAT ET FINANCES.
Mess", J'ay veu, par vostre lettre du XX11l1°, ce que vous me pro-
posés, et qui a esté advisé en mon conseil, touchant la descharge que
vous jugiés se devoir laire a mon peuple du dixiesme de ce qui a
esté imposé pour la presente année. Je desirerois que l'estat de mes
affaires et les grandes despenses que je suis contrainct de faire pour
la conservationdeicest Estat, mesmes à l’occasion de _ce siege, me
peussent permettre de leur donner plus de soulagement et leur ac-
corder plus grande descharge que celle que vous me proposés par
t dtlu lqlljyfngrabl tq l’ t ’
vosre ice e re, a uee `a o a e e, e ue execuionsen
face suivant l’ordre duquel vous me donnés advis par vostre dicte
lettre, sinon pour le regard des paroisses les plus pauvres et allli-
gées, auxquelles je veux faire ressentir davantage le fruict de la grace
que je fais à mon dict peuple, et qu'au lieu des quatre-vingt mil escuz
. que vous estes d’advis d’aH’ecter à la descharge et soulagement des
dictes paroisses, qu’il en soit pris encore cent mil des six cens mil
que j’accorde en general, dont le departement se fera au profit des
dictes paroisses qui sont les plus pauvres et afiligées. C’est la grace
que je veux à present faire à mou peuple, mesmes aux paroisses les
plus ruinées, ce que vous ferés observer et executer par les tresoriers
de France et autres officiers de chacun bureau, leur donnant l’ordre
et instruction de ce qu’ils auront a faire pour faire jouir mes subjects
du beneiice de la dicte descharge, suivant mon intention. .I’ay veu le
roole de la taxe des oflices triennaux, lequel j’ay agreable en la forme
qu’avés advisé, mesmes que la destruction soit faicte d'aulcuns des
dicts oliices. .I’a a reable les dis enses de arante `ours our les
Y S P (lu J P
deux oilices pour la resignation desquels vous avés composé, puisque
les dicts oflices eussent esté supprimez, et que les demers qui en
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/833
Apparence
Cette page n’a pas encore été corrigée
812
LETTRES MISSIVES