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Orig. — Arch. nationales, Sect. historique, série M. papiers de Mornay.
A MONS*‘ DE VILABCEAU ’,
cavrrrwvr ne CINQUANTÈ nomimzs rmunns ne Mns onnommvcss.
Mons" de Vilarceau, (Test le dernier advis que vous aurés de moy,
comme il m’a esté donné tres certain que mes ennemys ont joinct les
forces qui leur sont venues d'Italie et ce qu’ils ont peu ramasser de
deçà, et font estat de marcher le xx° de ce mois, au plus tard. Le
chemin est court jusques à moy, et, s’ils sont resolus comme ils disent,
de me faire lever ce siege, ce sera plus tost faict que vous n’y serés
arrivé, si vous 11`usés d'une grande diligence pour estre icy au xxv°,
au plus tard, comme je vous ay mande. La crainte que vous dehvés
avoir de manquer en si bonne occasion et le regret que _i’aurois de
n’y estre assisté de vous," comme en tant d’autres qui ne pouvoient
estre de plus grande gloire et importance, me font derechef vous pres-
Ser de monter a cheval avec vos amys, sans retardement ne remise
quelconque. M’asseurant que n’y ferés faulte, et vous y attendant, je
prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons" de Vilarceau, en sa saincte garde.
Escript au camp devant Amiens, le x_]° jour d’aoust 1597;
rormn. ' Louis de Mornay, seigneur de Villar les trente lances des Ordonnances du Roi ceaux, de Chaussy, d’Omerville et de dont fait mention le P. Anselme, il eut Reuilly, etait le fils aîné de Nicolas de encore le commandement d’une compa- Mornay, seigneur de Villarceaux, et gnie de cinquante hommes d’armes. Son d’Anne Luillier. Il mourut en 1618. La aîeul paternel avait été grand louvetier de suscription de cette lettre prouve qu’outre France.