Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/860

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_ » `DFRHENRI IV. - 839 j’espere faire de mon coste, mesmement prosperant leurs armes sous la conduicte de mon cousin le prince Maurice comme elles font, ayant reduict en peude temps sousleur obeissance la ville de Ber- gues, comme j'°espere qu’il Tera facilement les aultres places occupées sur le Bhin. et en Frize ; car j’ay esté adverty que.le—.cardinal faict venir en ; son armée les> principales. forces. du dict pays pour les employer _ contre .moy ausecours qu’il a"promis. donner aces assiegez. Vous donnerés donetouticourage auk1dicts=s" de poursuivreleur bonne for- tune u, leur representant les advantages .qu’ils1tirent de laguerre que je fais pandecà, etpar consequent desquatre mil hommes :quTils.y soule tloient, estant certain que toute la puissance du roy d’Espaigne leur tomberoit hienztostsur leshras, siell'es»destoientengagéesade deçà. Mais s’ils pouvoient avoir bien tost : nettoyéeles aultres places qu’ils veulent attaquer de ce costé+là, je.desirerois.qu’ils rapprochassent leur armée en ça, pot1r mie1dx favoriser mess armes ; Car mon intentionest aprés 1a prinse de ceste ville, Ãde—laquelle'j’espere avoirhien tostihonne isseue, dlentrer. en -Artois et Hainaut.ce ;pendant que mon armée est forte. et que _j’ay moyen, de la tenir ensemble,:soit pour attacquer , quelque place ou pour consumer les vivresde ceste province ; .et fais estat qu’il n’y a moyen. d’en : chasser ceste race espaignole quià force d’armes. Maisil fauldroitçpour ce ;faire, que les dicts s" y voulussent l de leur costé travaillerxà bonescientr, à quoy la, prise de Bergues et _ des aultreszpassaiges du Rhin qui les priveront dela communication de l’Allemaigne y peutgrandement servir ; de sorte quesi nous‘vou— lons les assaillir »vi1°vement, les diéts.s'F de ; leur. costé comme moyxdu mien", les incommodans par tontescsortes d’hostilitez, j’espere que nous les reduirons hientostau terme dewquitter les, Pays —Bas ; qui a tous- jours esté,, comme vous sçavés, mai principale intention, et en laquelle jepersisteray. Partant ; que _je ;sois—secondé.et assisté comme il fault : priant Dieu, sur ce, Mons' de Buzanval, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp d’Amiens, le 1°"‘_jour de septembre 1597. ` r ma nnuvvittz.