DE HENRI IV. gli] la ville de Berghes sur le Rhin, que mon ennemy avoit usurpée sur i Yevesque de Liege, et la tenoit par force, pour se prevaloir du passage de la dicte riviere, dont il tiroit une infinité de commoditez dont il sera maintenant privé. Mais Tarmée de mer de la royne d’An— gleterre, ma bonne sœuriet cousine, conduicte par le comte d’Essex, n’a pas eu si bonne fortune ; carestant sortye en mer pour fondre en Espagne, elle a esté forcée de relascher en Angleterre, à cause du mauvais temps, en sorte qu’il sera diflicile qu’elle face grand effect ceste année, comme elle pourra faire la prochaine : priant Dieu, q Monsî de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript au camp devant Amiens, le vf septembre 1597. ` HENRY. [1597.] — 6 srxrrminnrz. —ill"., Imprimé. — Histoire du cardinal de Joyeuse, par Aoiimw ; Paris, 165ln, in li°, p. 287. [AU DUC DE PINEYIUXEMBOURG.] _ i EXJTBAIT. . .... .. Le general des cordeliers m’a demandé si _j'aurois agreable que ` luy, comme ministre de Sa Saincteté et personne neutre, s'esclaircist de mes volontez sur nos pretentionsl, et mist peine de nous en accor- der sans faire aulcun bruit, à la charge de les faire cy-aprés conclure etarrester par nos depputez, et en la forme que nous jugerionsestre la meilleure. J’ay respondu le trouver bon, si le legat Yapprouve. ‘ Durant nostre siege d’Amiens le comte Maurice a pris Rbimbergue. Le grand_duc et dom Jean de Medicis, qui commande à ses ga- leres, veulent que je croye que, pour le cbasteau d’If`, tout ce qu'ils font est pour mon service ; et toutesfois je vous declare que je ne les en ay jamais requis, et que le tout s'est faict à mon desceu. Je ne _ cognois que trop le dessein du dict duc : il veult profiter de la ruine ‘ De Henri IV et de Philippe II. i rnrrnns on imm iv. — xv. 106
