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LETTRES MISSIVES


dinal n’ayaut eu le courage ny le pouvoir de la secourir dans les six jours accordez aux assiegez par la dicte capitulation, qui estoit princi- palement pour l’y convier et luy en donner le loisir ; encor qu’il ne fust qu’a sept lieues d’icy avec son armée, avec laquelle il s’est despuis retiré en Artois, ou je m’en vais le chercher pour prendre revanche d es maux que luy et les siens ont faicts en mon Royaulme ; dont j’es— pere que Dieu me fera justice. Cependant j’ay bien voulu vous donner advis de la sortie des dicts Espagnols et de ma deliberation, allin que vous en faciès rendre graces à Dieu, comme il est accoustumé, par toutes les villes de vostre gouvernement, et en ferés part aussy à tous - mes bons subjects et serviteurs : priant Dieu, Mons' de la Guiche, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript au camp de la Mag- delaine devant Amiens, le xxv" septembre 1597.

HENRY.

ne uzurvxrrn. 1597. — 25 SEPTEMBRE. —II"‘°. Cop. — Arch. municip. de Bourges. Envoi de M. Duchapt, conseiller ài la cour d’appel. A MON COUSIN LE se DE LA CHASTHE Msmsscuar on mince. Mon Cousin, Encores que mes ennemys, se deportant d’auprés de moy, ne m’eussent laissé aulcune apparence de leur retour, je doub- tois neantmoins que Yadvantaige du temps et du nombre d’hommes _ qui leur estoit ollert pour le secours des assiegez par leur capitula- tion leur donneroit le couraige et favoriseroit pour entreprendre un second effort ; mais ils 11'en ont faict aulcune demonstration jusques à ce jour d’huy, que le jour commence pour la sortie des dicts assiegez à estre escheu. Je les ay fait retirer de ma ville d’Amiens, en laquelle je suis entré pour y establir l’ordre que je vois estre necessaire, son conseil d'État, capitaine de cent hommes de Lyon, pays de Lyonnozls, Forêts et Beau- d’armes de ses ordonnances, gouverneur et jolois. lieutenant général pour Sa Majesté en la ville `