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LETTRES MISSIVES


1597. —— 29 SEPTEMBRE. Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9061, fol. 36. ` Cop. -- Fonds Fontanîeu, Ms. P. 73, fol. 72 verso ; — et Suppl. fr. Ms. 1009-2. [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, J’ay veu l'occasion si belle d’attaquer Dourlens, que je i m’y suis du tout resolu ; de quoy je vous ay bien voullu donner advis pourvous prier d’en advertir tous mes bons serviteurs, aflin que chacun d’eux s’e[l’orce de m’y assister et secourir. Sur quoy je ne vous feray maintenant plus long discours, me remettant à vous escrire plus parti- cullierement par ma premiere depesche : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp de Pinchevilliers, le XXlXc jour de septembre 1597. . HENRY. DE NEUFVILLE. i 1597. — 30 SEPTEMBBE. ` Cop. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 8955, fol. 1 10 recto. i [AU GRAND SEIGNEUR.]` L Tres hault, tres excellent, tres puissant, tres magnanime et invin- cible prince, le grand empereur des Musulmans, sultan Mehemet, en qui tout honneur et vertu abonde, nostre tres cher et parfaict amy, Dieu veuille augmenter Vostre grandeur et Haultesse avec lin tres heureuse. L’ancienne et parfaicte amitié que les Roys nos prede- cesseurs ont soigneusement entretenue avec ceulx de Vostre Haul- tesse a esté si utile aux uns et aux aultres, qu’ils en ont recherche la continuation de temps en temps, pour les advautages qu’ils enront receus en diverses occasions, et les commoditez qui en ont reussy à leurs communs subjects ; et comme la confirmation des traictés d’a— mitié si heureuse, renouvellez entre nous depuis que Vostre Haultesse a esté assise sur le trone imperial de ses peres, et Yaliection que nous