Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/887

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I Q DE HENRI IV. 805 ce que je leur ay ordonné, et prendre vostre advis surle 'tout. Partant, je vous prie de les oïr, et comme j’estime° bien que vostre commodité U ne vous permettra pas d’aller àParis pour les faire depescher, je vous prie iescrire à m' le chancelier que il y pourveoie avec ceulx qui ont eu cognoissance de ce laict, aflin que Fon le puisse tant plus tost ter- , miner, comme il est necessaire pour le bien de mon service et le re- pos de mes subjects. Je remets le reste sur le dict s' de Tl1ou et de Vic, pour prier Dieu, mon Cousin, qu’il vous tienne en sa saincte garde. _ Escript au camp de Beauval, pres Dourlans, le‘1x’jour_d'octobre 1597. A HENRY. i _ . DE NEU1 v11.1.n. . [1597. —~ Il OQTOBBE. . . Cop. — B. Suppl. fr. Ms. 1009-2. i ` Imprimé. —~ OEconomie.s myalcs, t. I, p. M6. — Vic rnlilitairc ctprivée de Henri I V} p. 2A 2. - ‘ [A M. DE HOSNY.] ‘l\/Ion amy, Sur ce que _j’ay esté adverty que ma marmitte est preste de tomber etdonner du nez en terre ( ce qui me viendroit fort mal à I,.propos en ce lieu et en ceste occasion), s’il n’y est promptement pourveu, attendu mesmement que, durant le siege d`Àmiens, la des- pense de ma maison a monté plus que l’on ne pensoit, et qu’il n’y a moyen qu’en prenant l’argent du marc d’or qu’ont payé ceux qui ont esté pourveus des estats que j’ay faict creer ; je vous ay bien voulu faire ce mot de ma main pour vous dire qu'en creant les dicts olHces, je n’ay pensé à faire les altairesdlaultruy, ains les miennes. Clest pour- quoy je veux que l’argent : prevenu du dict marc d’or soit employé au payement des despenses laictes en ma maison, et advancées par ceulx qui m’ont servy en ceste occasion ; à quoy vous tiendrés la main comme chose que je veux et que j'all’ection11e. Je vous recommande aussy Yal- ‘ Cette lettre était de la main du Roi. ° - terrains ma xxmm xv.;-xv. . nog