DE HENRI IV., 889 .9 des Roys nos predecesseurs, d’heureuse memoire, nomseulement de conserver mais d’estreindre l’alliance par eulx contractée avec vous, pour le bien et advantage commun de nos pays et subjects, qui nous sera tousjours egalement recommandé : priant Dieu, Tres chers et grands amys, alliez et confederez, qu’il. vous ayt en sa saincte et digne ' ‘ garde. Escript à S*-Germain en Laye, le x11]° jour de decembre 1597. ' . HENRY. p DE NEUFVUÃLE. _ [1597.-- 19 niêcizmisartl — I‘”°. _ Cop.—Biblî0th. de M. Monmerquiî, Ms. intitulé Lcltrcs à Fambassadeur du Levant. _ [A M. DE BREVES.] i . Mons' de Breves, J’ay appris par vostre lettre du x° octobre, que j’ay receue il y a deux jours, la resolution que ce Seigneur ia prinse, par vostre advis et parvostre instance, d’envoyer par deçà un des siens et le faire passer par Tunis et Alger, avec le commandement dont vous m’avés envoyé le double, et pour les occasions que vous m’aves representées par vostre lettre ; de quoy j’ay receu contentement, pre- 1 supposant que les effects correspondront aux propositions et promesses, ‘ à nostre commune utilité. Car s’il en devoit aultrement succeder, il seroit plus à propos de rompre que d’advancer les voyages, d’autan1, que je desire d’estre assisté et seconde par eflect en la’poursuicte de nostre guerre contre nostre commun ennemy, et non de donner jalousie de nostre union et bonne intelligence. J’ay incontinent escript ` à mon cousin le duc de Guise, et aux gouverneurs des aultres pro- vinces par lesquelles son chemin sladonnera pour descendre en mon Royaume et me venir trouver, qu’ils le recueillenhet ayent soing de luy, allin de le faire traicter et conduire jusqtfou je suis, le mieux qu’ils pourront : qui sera tout ce que je vous escriray par la presente, priant Dieu, Mons? de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à S‘—Germain en Laye, le XXIXE decembre 1597. HENRY. x.m—mss on imm iv. —w. '112
