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LETTRES MISSIVES


traicté le s" colonel et ses dicts cappitaines autant favorablement que nos afîaires l’ont peu permettre ; dont nous estimons qu’ils. ont, pour, le present, occasion de se contenter ; et pour le regard de ce leur . reste deub de leur service, nous en aurons bonne souvenance lorsque nous envoyerons de liargent en Suisse, pour les faire comprendre au ` departement qui s’en fera ; comme en toutes choses nous aurons à plaisir de leur tesmoigner les eliects de nostre bienveillance et de la satisfaction que nous avons de leurs bons et lidelles comportemens pendant qulils ont esté à nostre service : et sur cela nous prions Dieu qu’il vous ayt, Tres chers et grands amys, alliez et confederez, en sa tres saincte et digne garde. Escript à Paris, le xv° jour de janvier 1598. _ HENRY. on NEUFVILLE. i [1598.] È- 18 JANv1e1i. Imprimé. — Mémoires de messire Philippe.; de Mornay, in-!1°, t. II, p. gi 1 ; et, en fragment, dans les Vies des anciens seigneur.: de Momay, par un Vxrnsrsnrns. [A M. DU PLESSIS.] - 1 Mons" du Plessis, J’ay esté fort ayse du memoire que vous m’avés . envoyé, suivant lequel et vostre advis je fais une depesche aux s" cl’E- mery et de Calignon, qu’ils pourront monstrer à Passemblée. Ils la vous communiqueront premierement. Je vous prie de continuer à me servir en cest allaire, qui est aujourd’l1ui celuy qui me poise le . plus, principalement pour le regret que j’aurois d'en venir à mauvais termes avec ceulx que je puis dire aimer plus qu’ils ne s’aiment eux-- mesmes ; mais j'espere que la part des gens de bien sera la plus _ forte ; entre lesquels je fais tousjours capital estat de vous, qui ne me pouvés aussy pour le present servir en chose que j’al}`ectionne tant que ceste- cy. Je ne vous ay encore rien dict sur la perte que nous ‘ Cette lettre était de la main du Roi.