que je remettray le surplus a luy, et liniray par vous asseurer que
Poccasion de vous tesmoigner que je vous aime ne se presentera ja- l
mais que je ne lembrasse avec toute l’all’ection que vous scauriés
desirer de moy. A Dieu, brave Grillon. Ce XXV11J€j&D.Vl€I‘ à Paris.
. HENRY.
[1598. -- 28 JANVIER. — lI"‘°.]‘ '
Cop. — B. N. Fonds Brîenne, Ms. 66, fol. 16 recto.
Cop. — Fonds Béthune, Ms. 897l, fol. 15; même fonds, Ms. 8972-2, fol. g verso.
Fonds Fontanieu, Ms. P. 75; et Suppl. fr. Ms. 1009-3. .
Imprimé. — Mémoires et correspondance de du Plessis-Mornc1_y, 182â, in 8°, t. VII, p. 556.
_ [AU CARDINAL DE FLORENCE.]
Mon Cousin, Puisque les s" de Bellievre et de Sillery, conseillers
en mon conseil d’Estat, sont porteurs de la presente, je ne la vous
cscriray que pour vous souhaiter autant de santé que je vous porte
d’amitié et ay de fiance en la vostre, aiiin de pouvoir rendre l’oeuvre
que vous aves entrepris aussy parfaict et accomply qu’il sera glorieux .
pour vous et utile pour tous, si vous en estes creu. Les dicts s" de
Bellievre et de Sillery n’ont peu partir à jour nommé, pour les rai—
sons qu’ils vous diront. Ils marchent pour un faix qui est si pesent
et touche aussy à tant de sortes de personnes, qu’il ne faut s’esbahir
si on y procede lentement, mesmes à ce commencement.' Mais quand
les matieres seront assemblées, mon Cousin, on pourra mieux advan-
cer la besongne, si tous y veulent travailler aussy loyaumentet ron-
dement que je suis certain que vous ferés, mon Cousin, et que feront,
par mon commandement et tres volontiers les dicts s" de Bellievre et
de Sillery : sur lesquels doncques me remettant, aprés vous avoir prié
adjouster foy à ce qu’ils vous diront de ma part, comme si c’estoit `
1110y-ITICSIIICS, _ je prieray Dieu quiil vous ayt, mon Cousin, en sa
tres saincte garde.,
HENRY. ‘
' Le Roi, qui donna ses instructions vier, dut leur remettre, le même jour,
à MM. de Bellièvre et de Sillery le 28 jan- cette lettre pour le légat.
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