Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/926

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,7 90lL LETTRES MISSIVES [ 1598. — 2_FEVBIER.;l Cop.-- Arch. nat., sect. judic.', Reg. orig. du Parlem. de Paris (conseil), vol. 291, fol. ng recto. ` A M©NS“ DE HARLAY, rnemen pansxom-r EN MA comm on mmzixnwr on mms. Monsr le president, Je `suis si pressé de partir pour mon voyage de Bretagne, qu’il n’y a he1u~e de retardement mesme, infiniment domÀ mageable et perilleuse. Je suis arresté tout court de l’aH’airc des lieutenans generaulx, qui n’cst point encore achevé en ma court de parlement. Je vous prie y mettre une lin dans demain, sans plus delayer, faisant pour cest eH’ect sçavoir à tous mes conseillers de la grand chambre qu’ils' ne iaillent de s’assemlJler demain matin pour terminer le dict aflaire, suivant ce que je vous ay par tant de fois commandé, et qui n1’a esté promis par les dicts lieutenans, qui avoient eux mesmes faict les expeditions. M’asseurant que n’y ferés faulte, je prie Dieu, Mons'le president, vous avoir en sa saincte garde. Ce jour de Chandeleur. _ HENRY. 1598. -8 riâvniea. - I". ` Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à lhmbassadeur du Levant : [A M. DE BREVES.] EXTRAIT. .... Je pars aujourd’huy pour m’en aller en Bretagne, appellé par mes bons subjects du dict pays, lesquels estans las d’endurer la tyran- nie et usurpation du duc de Mercure, ont volonté de se rendre en mon obeissance, comme ont commencé à faire les habitans de ma ville de Dinan, lesquels, assistez de ma ville de S‘-Malo, ont chassé de leurs villes les garnisons du dict duc, et s’en sont rendus maistrcs pour 1non service. Cest la meilleure et plus forte place de toutes