soyés Yexecution du commandement que je vous avois commandé de
luy faire, de vous remettre la dicte place, pourveu toutesfois qu’il
parte dans six jours aprés que le dict Caissade (partant presentement
d’icy) pourra estre de retour auprés de luy ; car la dicte permission
que je luy ay accordée n’est qua ceste charge : et me remectant de
faire response à vostre depesche par d’Hautef’euille, qui est par deçà,
je ne vous feray ceste cy plus longue : priant Dieu, mon Cousin, vous
avoir en sa saincte garde. Escript à Angers, le xx11_]° jour de mars
15q8.
" ‘ HENRY.
' roncsr.
1598. — 23 mns. —II"““. _
Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9057, tbl. gn.
Cop. —Suppl. Fr. Ms. 1009-2.
I [AU CONNÉTABLE.]
Mon Cousin, J’ay sceu, tant par le recit de ce porteur que par les
depesches qu’il m’a rendues, le succés de l’entreprise d’Aiguesmortes,
du quel je suis tres-aise, et prise grandement l’indust1 ie et sage con-
duicte dont y a usé le s” de Gondin ; auquel _j’ay volontiers confirmé le
y gouvernement de la dicte ville d’Aiguesmortes que je luy avois promis ;
et luy en envoye presentement les provisions, suivant Yinstance et
riere ue vous m’en faictes ; m’asseurant bien ue `e ne s aurois
P il (l J 9
commettre ceste charge en mains de personne qui m’en saiche rendre
meilleur compte, ny qui soit pour s’en acquitter plus lidellement. -
J’ay faict expedier les gratilications pour ceulx qui ont assisté et servy
à la dicteentreprinse, ainsy que vous entendrés par ce dict porteur :
sur lequel meremettant de tout ce que je vous pourrois dire davan-
tage sur ce subject, je ne vous ferayi poinct ceste-cy plus longue :
priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à ‘
Angers, le xxuf jour de mars 1598. .
~ i~ oncs r.