Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/114

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96 LETTLRES MISSIVES 1n_a part, de ne bougeride leur logis, sur peine dedesobeissance, jus- ques mon arivée, et un autre tres expres commandement de faire _ trouver le prince de Joinville à Paris dimanche, que _j’y 'seray, Dieu aidant, sur peine de mon indignation. Sera faict au grand escuyer pareil commandement de ne bouger de son logis“, et Termes soigneu- sement gardé ou il est. Je prie Dieu que ma lettre trouve tout dlac-, cord et qu'il ne faille que la jetter au feu ; maissouvenés-vous, mon ‘ Compere, que si `vous laictes faire quelque commandement de ma _ .` part, de le faireuobserver quel quefce soit ; car d_es jeunes gens sans obeissance ne sont point tolerer au temps où nous sommes} Bon soir, mon Compere ; jlay eubeaucoup de plaisir à la chasse, comme vous dira ce _porteur. Ce x_]‘f fevrier _1599, à Fontainebleau, i 9 . `« `- HENRY. . I599. — ry FEVRIER. i i ‘ i Orig. — Arch. du canton de Berne. Envoi de M. llambassadeur de France en Suisse. Ai Nos TRES CHERS E'I` GRANDSAMYS, ALLIEZ ET CONFEDEREZ LES i q `ADVOYERS, CONSEIL ET’COl\/IMUNAUTÉ 'DE LA VILLE ET CANTON DE , BERNE. È _ Tres chers et grands amys, alliez et confederez, Nous avons veu bienvolontiers le colonnel Jacob Diesbach, et entendu ce qu’il nous a exposé de vostre part, oultre ce que nous avons appris par les lettres que vous nous avés escr1ptes en commun avec nos tres chers et grands aniys, alliez et confederez lescantons de Zurich, Baale et Schaflouse, du XVIe novembre dernier. Sur quoy nous vous dirons que nous—n’at- tendionsaultre chose de vostre sincere allection et bonne volonté au ` bien de ceste Couronne ; que le tesmoignage que ï vous nous aves rendu de Lvostre contentement, lorsque la nouvelle du traicté de paix d’entre nous, le roy d’Espagne et le duc de Savoye vous a este appor- tée. Auquel t1 a1cté nousavons non seulement compris tous les cantons- } 3 Le duc de Bellegarde, grand écuyer, était frèreidu baron de Termes.