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par escript signé de vostre main et scellé du sceau de vos armes', en foy de prince et de gentilhomme, que vous me la rendrés ou à celuy que je commettray pour la recevoir, si le dict roy d’Espagne ne rati-g lie le dict, traité de paix, ou s’il advient cy aprés que nous entrions en guerre ensemble, ou avec l’infante‘ et Parchiduc ; ce que je prie Dieu, et souhaite de tout mon cœurqui nlarrive jamais. Je desire aussy que vous me faciés bailler pareille promesse par le cappitaine que vous »commettrés'à la garde du dict chasteau, nonobstant tous aultres sermens precedens et subsequeus, tant naturels que aultresçqui pour- ront contrevenir à vostre susdicte promesse et obligation : Mon cou- _ sin, je ne vous, demande cecy pour doubte que j’aye de la parole que vous m’avés donnée sur ce faict, dont je n’ay_perdu la memoire ; mais c’est'aHin que, s’il la falloit accomplir, que vous ayés de quoy mieux vous descharger et excuser envers ceulx auxquels vous (levés rendre compte de vos actions, dly avoir satislaict, et que rien ne vous i en puisse estre reproché à mon dommage, ainsy que j’ay1`aict_dire à vostre maistre d’hostel : priant Dieu, mon Cousin, _qu’il _vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xxv_]°jour de mars l 599. , i HENRY. À, - . A ma mzurvxrnn. ' . [1599.] — 31 Mans. —1'°. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. 1, chap. 94. g [A M. DE BOSNY.] 2 Mon amy, Villeroy n'estant prés de moy, je n’ay pu commander les»depesches, dont vous m’escrivés, à mess" des Estats, pour vostre _ Isabelie—Clai1 e-Eugénie, infante d’Es- Y cardinalat, et à qui elle avait apporté en pagne, fille de Philippe II et dîlîllisabeth dot ce que la maison d'Autriche avait con- ` _ de France, venait d`épouser son cousin serve des Pays Bas. Q l’archiduc Albert`, qui avait renoncé au ’ Cette lettre était de la main du Roi`. .
