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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/136

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` DE HENRI- l’l5 et parce qu’en la promotion du dict cardinal, comme en toutes autres ' — choses qui touchent et regardent le bien de cest Estat, mon cousin le cardinal Aldobrandin a` contribué beaucoup de soing, d’all’ection et d’industrie, `e desire ue les cardinaulx francois et ceulx ui des en- .l Cl . CI P dent de moy lallectionnent doresnavant aprés Sa, Samcteté comme _ moy-mesmes. Par tant je- vous prie d’en user de ceste sorte et luy faire sçavoir quevous aves receu ce commandement de moy, allin que `_ ce tesmoignage de gratitude l'0blige davantage à continuer _en sa bonne volonté au bien de ceste Couronne 2: priant Dieu, mon Cousin, _ qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le X1J’jO11I` de may 1599. i ~ J, .’ . . HENRY. _, on nnurvirre. _ `, 1599.— 1[1MAr. _` i Orig ; Q ; Manuscrit appartenant à M.il’abbé Caron, à Versailles ;, i . 4 A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE, ' . imorrcrnun ne Mns AFFAIRÉS ns courir ne nom. _ Mon Cousin, Jlescris au s' de Sillery qu’il vous parle d’un faict qui I i touche vostre frere comme le sien, qui me donne peine, craignant ` qu’ils facent chose qui me contraigne de permettre qu’il leur soit faict autre traitement que celuy que- je desire qu’ils reçoipvent, comme je . preveoy quîil adviendra sans doubte, s’ils demeurent par deç_à.plus longuement ; car ils sontsuscitez à faire ce qu’ils font par des per- sonnes qui-abusent de l’ardeur de leurpiété et de leur simplicité], — ’ Henri Iv connaissait les dispositions était de témoigner les plus grands égards _ de Clément VIII au népotisme, let savait à ses neveux. l que le meilleurmoyen de se le concilier h i ’ Vovez ci-dessus les paroles du Roi au, tout 'aussi séditieusement que le P. Bru- Parlement, le 7 février.Le duc de Joyeuse, lart ; son nom,' ses titres, sa dignité de _ rentré dans liordre des Capucins, prêchait maréchal de France, les contrastes et les i i 15.