DE HENRI I—V. 119 I cins 1n’ont degousté des bains, que pour 11-°estre, ce me semble, si i pressé des aftaires de Savoye que _j'estimois devoir estre ; car il faut q que je donne du temps à Nostre Sainct Pere de les juger ; ne voulant pas qu’il ayt occasion de soupçonner par mon approchement que je me detie d_e sa volonté, ou que je veuille precipiter son dict jugement. lfambassadeuride Savoye. a bien lasché icy. quelques ouvertures d'ac . cord, mais je ne les ay pas estimées dignes d’estre seulement mises en consideration, pour m’est1 e ma reputation si chere que vous sça-~ véS. Mon'Cousin, si vous pouvés avoir bien tost achevé vos~afI’aifes 4 avec mon cousin l’amiral, vostre frere, revenés me voirincontinent, et prenés le chemin de Blois si je une vous donne aultre advis : priant Dieu, mon Cousin, qu'il vous avt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xx1_]° jour de may 1599., Q ' — a HENRY. . ‘ DE NEUFVILLE. I . 1599.-23 MM.-l'°. '_ Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8954, fol. 25 rectof i' I, j [ÀU BOI ;D’ECOSSE.] p t . p Tres hault, tres excellent et tres puissant prince, nostre tres cher et tres amé hon Frere et Cousin et ancien allié, Quand nous re- ceusmes vos lettres du dixiesme septembre dernier, qui nous furent presentées par Yarchevesque de Glasco, vostre ambassadeur près de nous, ai y avoit longtemps que. nous desirions faire response-à celles qui nous `avoient esteauparavant rendues de vostre part, datées du mois d’octobre .de Yannée preceddente, et avions tousjours remis à _ le faire jusques à ce que Yoccasion se presentastrde vous depescher un personnage de qualité pour vous visiter en nostre nom, et confirmer de bouche le desir que nous apportons à la continuation de Yancienne et parfaicte amitié, et confederation contractée entre les Roys nos pre- decesseurs. Maintenant ique nous avonsà ceste fin faict election de la personne du s' de Bethune, conseiller en nostre conseil d’Estat,
