DE HENIMV. l35 qu’il sera instrument tres propre pour maintenir nostre amitié, comme I vous luy aves commandé ; car je le recognois si aflectionné à executer vos commandemens, que je suis asseure que’vous en serés bien ser- . vye ;-quoy advenant je ne seray moins content de luy que vous-mesme ; _ car le bien de vos allaires ne m’est moins cher et recommandé que le mien propre, et vous prie de crere que plus iesprouve de nouvelles amitiez, plus je desire estreindre la vostre pour la rendre perdurable ; comme vous dira Edmond, duquel vous aves esté si bien servye tant qu’il a residé prés de moy, que comme j’ay occasion de priser sa Ede- lité et diligence à vostre service, je vous prie aussy trouver bon que, en vous rendant ce tesmoignage de luy, je vous le recommande de tout mon cœur, au nom de ` i Vostre tres allectionné frere et serviteur, - HENRY. Ce lX€jI1lI'l, au Bois Malesherbes. i ]599. — g wm. -« III"". . Orié, — A Londres, State paper oflice, vol`. de Mélanges. Copie transmise par M.'|’ambassadeur I ide France. i \ ` A MONS" cncvtt. - Monsf Cecyll, La Royne, ma bonne sœur et cousine, ne pouvoit com- mettre la charge de ses oflices auprés de moy à personne plus lidelle à mon advis, ny plus digne de la sienne que le s' Nevil, selon que _j’ay. pu recognoistre en deux audiences que je luy ay données, aux- quelles il a faict jà telles preuves de son affection non moins que de sa prudence, que _j’ay toute occasion de Yestimer et m’en louer comme, je Fais. La Royne me l’a depeinct un apprenty par sa [commission]; mais vous l’avés si bien instruict qu’il [al desjà [produict] et produira sans doubte de tres bons fruicts ; et comme vous 'estes mieux informé que nul aultre des actes que la loyauté et diligence du s' Edmonda faict gouster a la Royne ma bonne sœur et cousine, iestime qu’il vous
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