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DE HENRI IV.


tice ayt son cours, me 1lCS€I’V3l]lL le, pouvoir d’en ordonner. `Je ne i doute nullement que si je ne vous eusse aclverty par homme exprès ` comme le faictsestoit passé, et que vous l’eussiés sceu dailleurs, que . cela ne vous eust bien donné de la peine. Je vous prie de donner ordre à faire compter la partie qu’il faut envoyer _à mess"‘ des Estats, car cela importe à mon service, lequel je vous recommande, comme aussy que vous teniés la main que le cahier de ceux de la Religion soit veu et depesché au plus tost. Bonsoir. Ce vendredy au soir, xuf aoust, à Paris., i ` À . . HENRY. _ _' [1599. ] — l3.AOûT. `— ll‘“°. i' Orig. autographe. — Bibliothèque impér. dei Saint-Pétersbourg-, Ms. SSO, lettre n° 36. Copie transmise par M. Houat. ’ A MoNs¤ DE BELLIEVRE, CHANCEUER DE FRANCE. _ Mons' le Chancelier, Je ne douhte nullement que, si vous n’eussiés eu la nouvelle de ce qui se passa icy mardy dernier, que par quel- qu'un que je vous eusse depesché expres, vous n’en eussiés bien eu l’alarme plus chaude. Je suis demeuré icy deux jours plus que je n’eusse faict, pour pourveoir à cela et commander que la justice en soit faicte. Car encore que le mal ne [soit grand, et que m' le Grand soit pour estre aussv tost que moy a Blois, sy veux-je que tout lemonde cognoisse comme je veux que la justice soit faicte de celia, et qui _ ayant este oliense, c’est à moy de la faire faire ou pardonner l'ol]`ense. Je partiray lundy sans faute, Dieu aydant, _pour me rendre mardy de bonne heure à Blois, ou je vous prie, s’il se peut, qu’à mon arrivée je trouve que l’on ayt fort advance le cahier de eceulx de la religion pretendue reformée, comme chose que j'afl’ectionne. Cestegcy n’es- tant à autre lin, Dieu vous ayt, Mons' le chancelier, en sa garde. Ce vendredy au soir, x11_]° aoust, à Paris. A . - ‘ I HENRY. _