_
car je vous prie de croire que je_ desire vous tesmoigner en toutes choses mon allection, et vous faire cognoistre par eiiect que vostre felicité et contentement me seront tousjours aussy recommandez que le requiertnostre proximité et m’y convient vos merites, ainsy que vous dira le dict comte, auquel je vous prie à ceste fin . pareille Foy que vous feriés à L '_ _ Vostrefrere et bon oncle, i HENRY. _ ( 1599, j —— 6 ocromus. — III". — Orig. autographe. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 9I28, fol. 15. il ' _Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-4*. D [A MADEMOISELLE UÈNTRAGUÉS.] Mes cheres amours, La Varane et le laquais sont arrivez en mesme heure. Vous me commandés de surmonter, si je vous aime, toutes les diilicultez e l’on ourra a orter à nostre contentement. J’a au P PP Y assez montre la force de IDOD amour, aux p1‘opos1t10I1s que- Jiüy iaictes, pour que du costé des vostres ils n’y apportent plus de diiiicultez. Ce que j'ay dict devant vous, je n’y manqueray point, mais rien de plus?. Le comte de Lude part demain au matin ; il a dés aprés-diner _ i Ces lettres autographes à M“° d’En inédites (Paris, an x, in—8°); M. Àdolphe tragues, ensuite marquise de_ Verneuil, Revel dans ses Fastes de Henri IV (Paris, que nous fournit le manuscrit 9128, se 1815, in—8°)'; M. de Valory, à la suite de _ retrouvent en copie dans le manuscrit du son Journal militaire de Henri IV (Paris, supplément français 1009-It. Elles ont été 1821, in-8°), etc., imprimées, sans aucun ordre, avec les D’autres lettres à la marquise de Ver- lettres à Gabrielle d’Estrées, après les neuil, que nous donnerons dans la suite Amours du grand A lcandre _dans diverses de cette édition, cl’après deux sources dit`- éditions de cet ouvrage, soit seul, soit férentes, ont été également conservées en joint au journal de Henrilll. Plusieurs de original,'1nais ne sont point publiées jus- ces lettres ont été choisies par_les auteurs qu’ici. A -de quelques autres livres sur. Henri IV, ’ Henri IV doit faire allusion ici à la comme l'Esprit d’Henri IV (Paris, 1776, promesse conditionnelle de mariage qu'il in 8°); Sérieys, dans son Recueil de lettres avait écrite le 1°’de ce mois, et que M. d’En-
