178 LETTRES MJSSJVES [1599.] — 25 oerosiuz. Orig. autographe. —`B. N. Fonds Béthune, Ms. 9072, f’ol. g. A MON COUSIN LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, J’ay retenu tout aujourd’huy icy mon cousin le duc de Biron et m' le Grand,, pour ce qu’ils vissent courre un cerf, que j’ay bien pris. Demain ils se_ rendront de bonne heure à Paris. Je vous prie de donner ordre que tout soit prestl à ce que cest ailaire soit des demain terminé par eux. Vous sçaurés de ines nouvelles, et par , ceste—ey vous serés asseuré que je vous aime bien fort. Bon soir ; mon eompere. Ce lundy au' soir, xxv° d’octolJre, à Villeroy. ’ ‘ ` HENRY. ' Suivant l’usage en pareil cas, les dront au logis du dict seigneur Connes- moindres détails de ce raccommodement table et messieurs les maresclraux, our P avaient été minutieusement fixés d’a— faire l’accord selon qu’il aura esté resolu. vance, conformément au ran des Jer— « Cela l'aict, si le Pro est roche, ce’our S l Y P J sonnes et aux exigences du point d'hon- mesme tous s’en iront- le trouver (sauf le neur. Voici ce qu'on appellerait aujour dict sieur de Joinville, qui s'en‘retournera d’hui le programme de laméconciliation : à S‘-Denys) pour supplier tres humblement L/ordre et ormalité ui s'0bserveru à Sa Ma’esté de ermettre,.en leur faveur, (I J P lentrevue et accord de messieurs le prince de que le dict sieur prince de Joinville luy Joinville et le Grand., - vienne faire la reverence. « Ayant convenu du jour, qui sera au « Ce que Sa Majesté leur ayant accordé, plus tostqu’il se pourra, monsieur le Con- il y viendra et y demeurera tout ce soir _ nestableet messieurs des mareschaulx de prés d'Elle, si Elle l’a agreable. ` France s’acl1e1nineront en un logis qui • Le lendemain, prendra congé d'Elle leur sera appresté en la Villette près Paris. pour s'en venir E1 Paris, où il ne demeu- «Auquel lieu monsieur le prince de rera que trois jours pour le plus, passé Joinville viendra dans un carrosse, du lesquels il s’en ira à Soissons, et de là à _ costé de S`-Denys, avec ses parens, sans Joinville faire son equipage, `pour aller plus grande compagnie que ceux qui se- voyager, sans plus retourner vers Sa Ma- ront dans le dict carrosse, et desoendra jesté. . — au logis qui’luy aura esté appresté. « Quant aux seuretez et cautions qu`0n ¤ Monsieur le Grand y viendra pareille- desirera de luy, le sieur de Chanvallon ment avec ceux de ses amys qui pourront pour monsieur de Lorraine, et messieurs dans son carrosse, sans plus, et descen— de Mayenne et de Guise, les bailleront et dra au logis appresté pour luy. signeront telles quil plaira ai Sa Majesté. » i **Pî1lS 3P1‘ëS l€S 11115 €€ les €\t1U ;€5 V (B. iv. mia, du Puy, M,.ri01, foi. M6.)
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