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Tres chers et grands amys, alliez et confederez, qu’il vous ait en sa tres saincte et digne garde. Escriptà Paris, le xx° jour de juillet 1598. — ' ‘ HENRY. ` p A . ne Nnurvittz. , 1598. — 20 JUIiLLE'I‘. — II""; - Orig.—Ar<ih. du canton de Geneve. Copie transmise par Rigaud, premier syndic, et M. L. Sordet, - archiviste. — i A NOS TRES CHERS- ET BONS ÀMYS LES SYNDICS ET CONSEIL . _. i i DE LA` VILLE DE GENEVE. I E — Tres chers et, lJons amys,—J'ay entendu par vostre deppute, le s' Daulphin, et par_.vos lettres du xxvrî du mois passefla peine en laquelle vous a mis la response que' vous a faicte mon Here le duc de Savoye sur le faict de la paix, quand vous luy aves faict sçavoir ce I que je vous en avois mande ; de laquelle je `veulx croireque vous aves W este despuis delibvrez, d’autant que.j’ay sceu qu’il a faict despuis ` retirer et separerlesgens de guerre qui vous tenoient e11 jalousie. En tout cas, je me promets qu’il n’entreprend1 rien sur vous par voye ' de laict, dont vous ayesoccàsion deivous plaindre ; car comme ce se- roitchose contraire a- la dicte paix, et fort esloigneedes esperances qu'il m’a donnees de son amitie et de_ me donner tout contentement de ses actions, je serois aussy oblige et contrainct d’en faire le ressen- timent que requiert le soing que je veulx avoir de vous, pour —l°_afl’ecy tion que je vous porte etle bien de mon service, comme jiai faict‘dire icy au marquiside Lullin-, so11 ambassadeur, et escris présentement au s‘É de Botheon, seneschal de Lyon et monilieutenant general au gouvernement de Lyonnois, Forest et Beaujollois, que j’av nagueres ' _envoye'vers luy sur le subject de la dicte paix, luy faire entendre de- ma part. Etaliin que personne ne doubte de la part que j’ay entendu et veulx que vous ayes au benefice de la dicte paix, j’en feray depes- ' cher une declaration en forme patente, qui vous sera envoyée au pre- .
