258 LETTRES MISSIVE-S _ vostre prejudice ou d'aulcuns maulvais desseings, _qu’il 1],6USt de- meuré plus longuement sans un plus severe chastiment ; mais, au cas qu’il n’y eust que_ du consentement ou aulcun leger dellaut, lalon- gueur de SOI} aflliction a peu et deu expier l'oll’ense. Cela, joinct à un tesmoignage Fort grand que l’on in’a donné des anciens services , dudict Gatagaret faicts aux Roys nos `predecesseurs, nous convie (à l'instante recommandation que nous ont faict plusieurs de nos affec- . tionnez serviteurs, de la pauvreté etlpitoyable condition de la dicte Regnault, sa femme) de vous prier, comme nous faisons tres affec- tueusement par la presente, de mettre fin ài ses plaintes et luy re- donner son mary, le remettant en liberté, pour ensemblement venir en ce Royaume parachever le reste de leur vie avec quelque relasche de leurs aillictions si grandes. Oultre que vous ferés en cela une e œuvre tres charitable, nous aurons fort agreable de participer au merite d’iceluy, et quià nostre—priere et recommandation vous facis recevoir à ces pauvres allligez le repos et soulagementiqu’ils attendent de la liberté du dict Gatagaret, a nostre priere, l’ellect de laquelle nous nous promettons de vostre bienveillance et allection accous- tumée, et aultres choses dont nous- vous avons cy-devant requis : et sur cette asseurance nous prions Dieuvous avoir, Tres chers et bons ` amys, en sa saincte et digne garde. Escript à Lyon, le XXVIJXDC jour de juillet 1-600. y .,' _ . E HENRY. i A , _` vormu. i
