Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/286

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., DE HENRI LV. 261 icy apporter en nos propres mains, comme il .est necessaire que vous faciès promptement, parce que le temps nous presse fort de faire ceste despense`. Ceste occasion est si importante, que le service qui _ nous y sera faict sera de nous recogneu comme le meilleur et le plus agreableque nous pourrions maintenant recevoir, et particulierement envers vous en toutes les occasions qui s’oH’riront de vous gratifier, tant en general qu’en particulier. Donné à Lyon, le XEVIIJC jour de juillet l600.. A- i F . ` . Q " j HENRY, _ 1 ’ i _~ . roncnzr. i. 1600.-- 28 JU1L1.Er. — lI‘”°. . i _ Orig.-Archiveside M.- de Bourdeille. - E . A MONS“ DE BOUBDEILEES, I csvprwumz on cmommn nomuns ¤~AaM’ias ma ms onnoimmcns, snmzscnir il ' nr couvmmnun un Mou pus DE pnmconn. ' Mons' de Bourdeilles, Vous sçavés comme pour me marier je me suis arresté au party qui m'a esté proposé de la princesse Marie, niepce de mon cousin le grand duc de Toscane, dont les Conven- tions sont toutes resolues, et suis en chemin pour l’aller recevoir à Marseille, ou elle me doibt estre_ amenée dans peu de temps. Et il d’autant que clest la coustume ancienne des bonnes villes de ce _ Royaume de faire quelque notable presentet gracieuseté aux Roys, lors de leur mariage, pour tesmoignage de l'affection et lidellité_qu’elles leur rendent,- et aussy pour leur donner quelque moyen _d’en suppor- ter la despense qu’il faut faire grande et splendide, convenablement à la grandeur de leur estatet qualité, j'ay advisé d’escrire aux dictes villes pour leur ramentevoir ceste çoustume, et les requerir de la— prendre et pratiquer maintenant en ma faveur ; ce qu’elles ne me doibvent refuser, si elles ont tant soitpeu de ressentiment des grands biens et moyens dont elles jouissent par mon moyen. Ten fais une de-' pesche particuliere à ma ville de Perigueux ; et m'estant persuadé que,