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DE HENRI IV.

vous ayt en 'sa tres- saincte et digne garde. Escript à Paris, le xv‘“° jour d'aoust 1598. ~ . ‘ . . R HENRY. U j ma maurvmr. ` 1598. — 17 AOUT. Imprimé. — - Histoire du cardirial dc Joyeuse, par Aunmur, Paris, 165Il, in _A°, p. 30/;. h. i [AU DUC DE LUXEMBOURG.] i E ..... Jeine puis reculer les Huguenots des charges sans liazarder le repos de moniEstat ; car’la partie de ceulx de contraire religion est encore. trop enracinée en iceluv et trop forte et puissante dedans et dehors pour estre mise à nonclialoir. Ten ay esté trop bien servy et ‘ assisté en ma nécessité ; je remettrois des troubles en mon Ptoyaulme plus dangereux que par le passé. Sur la demande pour les‘. jlay respondu au legat ingenuementque si j’avois deux vies, j’en donnerois volontiers une au contentement ; de Sa 'Saincteté en ce laict, mais que 11'en ayant qu’une je la devois menager et conserver ipotu mes subjects et pour faire service à Sa `Sainctetédet à la-Chrestienté, puisque ces gens se monstroient encore si passionnez et entreprenans ou ils es- toient demeurez en mon Hoyaulme ; qu’ils estoient insupportables, continuant à seduire _mes subjects, à faire leurs menées, non tant pour vaincre et convertir _ceulx de contraire religion, que pour re- ' prendre pied et auctorité en mon Estat et s’enricl1ir et accroistre aux despens d’un chacun, pouvant dire mes aflaires n’avoir prosperé icy, 1113 personne avoir eu seureté que depuis que?.. .. . ont esté bannys d’icy. Il seroit impossible qu'en France ils fussent vus de bon œil et souflerts par ceulx quiaiment ma vie et le repos. i ` Je ne desire le retour du 'legat à Rome, sinon pour s’esclaircir et consoler aux occasions qui se presentent à nostre commun bien et ' C’est évidemmentle mot Jcsuites, que i déjà vu préeédemment. — “ Suppléez : (es l'l1istorien du cardinal de Joyeuse a suppri- diclsdesuites. ' Iïlé PRT èll’COUSp€ClZlOTl, COUIIDB OI] l’a ’ V