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LETTRES MISSIVES
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que les dicts n’y peuvent doresuavant arriver trop tost. Sur ce je prie _Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en. sa saincte et digne garde. Escript U à Grenoble, le x111_]°jour'd’aoust 16oo. . — A `‘_, HENRY. y Mon Cousin, depuis la presente escripte, je me suis resolu de partir dés demain pour me rendre en ma dicte armée. Je ne veulx vous convier de vous haster- d’y venir en personne, craingnant que cela ne l’eist tort à vostre santé. Neahtmoins ce seroit chose qui me seroit tres agreable. En tout cas, hastés vostre trouppe et cellesiqui sont encores de delà. Je ne vousay peu escrire de ma main, parce que ces aflaires me tiennent occupé ailleurs. ‘ HENRY. p ms : unurvims. ` [1000.] — - 16 iAoû r.—I'°. ` Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9079, fol. 3g. Cop. — Suppl. franc. Ms. 1009-*. i n ' ~ [AU CCNNÉTABLE.] U q - C Mon compere,. S*—Geniés vient d'arriver avec la vostre. Je la gar- pderay encore un jour ou deux, pour vous le redepescher incontinent que je seray dans Chambery : qui sera 'aprés demain, si Dieu plait. Par ma—derniere je‘vous ay mandéromme moncousin le duc de Biron avoit pris dans Bourg six enseignes de gens de pied, avec une cornette de gensde cheval. Depuis, m' de Lesdiguieres a pris la ville de Montmelianl, ou il y avoit -trois compagnies de gens de pied et une cornette de cavalerie, lesquels n’ont rendu aucun combat. Il m’en a apporté icy ce matin les drapeaux. Et ayant faict sommer, avec le I trompette de ma compagnie de chevaux, legers, ceux de Chambery, ils ont respondu qu’ils ne se —1 endroient_point quiils n’eussent veu'le v Restait la citadelle, dontila prisenfiut part des lettres suivantes, jusqu’au 16 no- Tévénement le plusconsidérable de cette vembre, date de la réduction. campagne. ll en est question dans la plu-