Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/312

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DE HENRI IY. i I 2'87 ' [1000. [ — 2li AOOT.¥1". C Orig. autographe. —É Arch. des allaires étrangères. Correspondancepolitique, Mssi Florence, vol. 11. ` Copie transmise par Mienet. . [A MÀDAMELA PRINCESSE DE TOSCÀNE.], I Despuis lepartement de m' le Grand, Constance est arrive, dont _j’ay 1 eceu un extresme contentement, pour avoir isceu bien particu- lierement par luy de vos nouvelles. Je vousremercie, ma belle mais- tresse, du presentique vous m’avés envoyé ; je le ’mettray _SlJ.1` mon habillement de teste, si nous venons à un combat, et donneray des coups d’espee "pour l’amour de vous. Je crois ique vous mleinempteries bien de vous rendre ce tesmoignage de mon_ aflection, mais en ce qui est des actes de soldat je n’en demande pas conseili aux femmes. Je meporte fort bien, Dieu mercy, vous aimant autant que nîoy-mesmes. Si vous desirés 'autant me voir que moy vous, vous ne sesjournerés gueres là', après la venue de m' le Grand. Bonjour, ma 1D`€11€iII]&lSi r . tresse, je vous baise cent mille fois ; De Chambery, ce XXIII`]`: £1°aoust. i - 1600.] —— 2A Août. — II"". i _ Crig. `autographe. — Arch. des allhires étrangères. Correspondance politique, Mss : Florence, vol. II. `, Copie transmise par M. Migneti `_ [ _ i [A MADAMELA PRINCESSE DE TOSCANE.] `Envoyant les" Delbene avec mons' le’Cvrand pour l’assiste1 en ce voyage et luy ayderà _prendre cognoissance de lalorme qu’il faut vivre en Italie, dont il a toute cognoissance, m’estant serviteur tres a aflïectionné et bien aimé de moy, je ne liay voulu laisser aller sans vous porter de mes nouvelles et vous_ asseurer par luy de mon entiere allection. I Iastés—vous de venir, pour en voir les eflects, Je vous ay es- cript aujourclhuy par Valerio ; qui me faict linir baisant vos belles` mains cent mille fois. Ce xxn1_]° aoust, à Chambery. (