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LETTRES MISSIVES
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monter pour liattre ce forti dont j'espere que nous viendrons à bout demain ou samedy au plus tard, pour commencer à le battre diman- che ; et crois qu’alors nous en aurons bon compte. Les ennemys com- ` mencerent hier à faire parler d’enlx du costé de la Tarantaise, où l’on dict qu’ils ont i’aict_ passer jusques à cinq ousix mille hommes. Je ne suis pas marry qu’ils ayent prisce chemin—là, car cela ne nous em- peschera de continuer nostre siege ; et s’il survient quelque aultre chose, je vous en donneray incontinent advis. Ce pendant, je vous prie de commander au chevalier qu’i'l s’advance de lever son regi- - ment tant qu'il pourra, et s’il arrive quelque force ou vous estes, pour ` me venir trouver, les faire aussy hiaster : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous.ayt ensa saincte et dignegarde. Escript au camp de Cha- . moux, ce <y1 ]mBjOlI1‘ de septembre 1600. A I _ . HENRY. y ne unurvxrrn. l le vous prie aussy me faire advancer vostre compagnie de gens d’armes_; et n'oubliés aussy les fruicts que vous aves envoyé querir en Avignon ; car l’une et les aultres seront les bien venus., ° . 1600. -- 8 serremnne., y ~, Orig. - Archives des Médicis, Christine de Lorraine, liasse IV, ac. È8. Copie transmise I par M ; le ministre de Franceà Florence. T `A MDN COUSIN LE GRAND DUC 'DE TOSCANE. I Mon Cousin, Le capitaine George de Mercato, corse, m'ayant bien et fidellement servy en ce Royaume en plusieurs occasions qui se son- _ presentées, a desire de se retirer auprés de vostre seigneurie. Je ne luy en ay voulu denier la permission, m’assenrant qu’il s’acquittera fort bien de tout ce que vous luy commanderés. C’est pourquoy s’en allant vous trouver, je vous ay bien voulu par luy escrire ceste lettre, _ . pour vous prier de le recevoirà vostre. service, et au reste l’avoir en toute bonne etifavorable recommandation : et n'estant la presente à aultre efïect, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres