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LETTRES MISSIVES


ment de millehommes de pied que je luy ay commandé de lever ; et c'est chose que j'ay a cœ11r et que je desire ; et vous prie mander in- continent les dicts prevost des marchands et eschevins, pour vous venir trouver et les disposer à me faire ce service, desecourir le dict de Bourg de la dicte quanti_té de çorcelets ; m’asseurant qu’ils le feront bien volontiers, et quevous y apporterés tout ce qui despendra de vous et devostre auctorité': et sur ce, `je prie "Dieu, mon Cousin, i ‘ qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au` camp de—Chamoi :, le U x'“° jour de septembre IGOO. ~ _ ’ `_ HENRY. I . B . on mnurvitrn., Mon Cousin, Je vous diray aussy que le dict s' de Bourg m’est venu trouver pour se justiflier de ce que l’on luy a voulu imposer et au s' de `Chazeul, dont je suis demeuré satisfaict, . I h I [1600. ] — 10 snrrrininlany—II"‘°. i Orig. autographe. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 9080, fol. 16. Cop. - Suppl. fr. Ms. 1009-2. — ` A MON COMPERÉ CCNNESTABILE DE FRANCE. i Mon Compere, Hier matin je vous escrivis comme je m’en allois faire battre ceste place, laquelle fesperois prendre à l’instant. Dieu a ~ - tellement beny mon labeur, que je n’ay esté deceuide mon esperance, comme vous entendrés plus particulierement par le Rollet, present porteur, par lequel j’envoye à mad° la marquise de Verneuilesquatre enseignes estoient dedans. Par luy vous entendrésde mes nou- velles, et par ceste—cy vous serés asseuré que je vous aime autant que vous le sçauriés souhaiter. Je vous recommande vostre santé. A Dieu, t mon compere. Ce x° septembre, au camp de la Charbonniere.