22 LET ;l’P1ES MISSIVES ` tiers qu’il a esté demenéi de si bonnes mains que les siennes ; et parce qu’il est maintenant s1u son denart, ceste gratitude et recognoissanee luy est deue, d’estre salué, visité et remercié des corps, des compa- gnies, desolliciers denostre bonne ville 'de Paris, et encore particu- ' lieiiement du vostre. Pour eeste -cause nous vous mandonsïet ordon- ' nous d’ad_viser de faire cest-oflice en son endroict en la meilleure forme ` qu’il se pourra, pour luy tesmoigner le- ressentiment que lion a de ce A qu'i l a— valu et profité au bien de cest Estat pendant sa legationi ce que nous asseurant que vous sçaurés bien- executer et accomplir, nous. ne vous en dirons bas icy davantage. Donne à Saviny le Temple ‘, le i xxvif jour d’aoust 1598]. . . . _. . _. —_HENRY. __ i. A . I ii i _roiaoe r. _ W 1598. r— 27 Aoû':'. -- Ilm?. `N Orig. — Arch. des Médicisklégation française, liasse 3. Envoi de M. le ministre de France ` ‘ àFlorence. ~ . . . A i A MON COUSIN LE GRAND DUC TOSCANÉ. i . ` A Mon Cousin, Je suis requis oar aulcuns de mes speciaux serviteurs q d’interceder envostre endroict en faveur de Nicolas d’e Medici, lequel ayant esté bannyide vostre Estat, y desirroit retourner pour y vivre soubs lîobeissance de vos commandemens, si_vous aviés agreable de i le luy permettre ; et parce. quei j’ay pense que vous prendriési en i _ bonne part, 'la requestezque je vous fais de le recevoir envostre bonne- ' grace, pour l'amour de. moy,' et luy remettre la peine. du dict ban- nissement, je vous en ay bien voulu, prier‘par ceste lettre, et vous asseurer que, s’il se.-presente occasion d’user derevanclie en- sem- .` blable subject,. je le feray dlentiere volonte È priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ait en sa tres, 'sainete et digne garde. Esoript à Paris, le. XXV1Je jour d’aoust .15-98, - '_ ' . . ~ — IHENRY. , ‘ mu usurvirrn., ’ Savigny-le Temple estun bourg du département de Seine-etgMarne, canton de Melun.
