Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/381

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

_ 350 LETTRES M1SSlVES ' — [1600.] — 25 ivovizmmm. —=1'°. - Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9079, Fol. 39. ' Cop. - - Suppl. Fr. Ms. 1009-2, ~> _ . CONNÉTABLE.] Mon compere, Vous entendrés de mes nouvelles par la Varenne, et sa sullisance fera la mienne plus courte ; Vous le croirés donc comme moy-mesme, de ce dont je liay chargé ; et que je vous aime autant comme vous le sçauriéssoubaiter. Bonjour, mon compere. Ce xxv° noà vembre, à Montmellianv i ` ` — HEBBY. 1600. — 25 NOVEMBRE.— llm°. — ` Origi- B. N. Fonds Béthune, Ms. 9080, fol. 153. _ [AU CONNÉTABLE. ] T Mon Cousin, J'ay receu par Paulian vos lettres du XVIC de ce mois avec plaisir d’entendre’que la Royne ma femme ayt passé à Aix en bonne santé, et que l’on luy ayt rendu l’honneur dont vos dictes lettres font mention, ainsy que le dict Paulian m’a faict entendre. J’ay aussy apprins par icelles que les estats generaulx de mon pays de Languedoc m’ont accordé, à vostre poursuicte et sollicitation, la somme de trente ' mil escuz pour ayder ài subvenir aux frais de mes nopces, de quoy je vous ay bien voulu remercier par ceste lettre, sçacbant combien vostre entremise a facilité cest octroy, et vous dire que, lorsque les dicts estats envoyeront me demander permission d’imposer sur eulx la dicte somme, je leur en feray volontiers bailler les depesches necessaires. Et pour fin de ceste lettre je vous asseureray que jay receu l’acte de l’octroy que les dicts estats m’ont faict en leur derniere assemblée, dont je vous parleray davantage à nostre premiere veue, que j'espere sera bien tost 1: et sur ce je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en