_ i 3.66 `, LETTRES MISSIVES ' [l 600Ã l -7 'nécmrear. — III"". _ Orig. autographe. — Arch. desialiaires étrangères. Correspondance politique, Mss. Florence, vol. II. Copie transmise par M. Mignet. ' ' A LA ROYNE MA FEMME. _ Ma femme, Je suis arrivé en ce lieu de-Seyssel, ou je n’ay treuvé nul bateau. A trois lieues plus bas j"en treuveray. J e partiray dés le ‘ poinct d—u jourpour arriver dimancbe au matinl, qui est toute la dili- _ gence qui se peut. A quoy me porte l’extresme envie que _i’ay de vous voir.°Ce porteur vous dira toutes nouvelles ; sur lequel me remettant, je liniray, vous baisant cent mille fois. Ce v1_]“‘° decembre. . HENRY. - _' V i 1600.— 11 oécnmnae. ' i . Orig. — Arch. municip. de Metz. Imprimé. — Lettres du Roi Henri IV aux magistrats ct auazihabilants de la ville de Metz, p. 1.6., A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES MAISTBE ESCHEVIN, CONSEIL ET TBEIZE DE LA VILLE DE METZ. I Tres chers et bien amez, nous avons trouvé bon de remettre et dilferer la conference ui avoitesté resolue our decider les conten- (I P tions et diHicultez qui sont entre nostre bon frere le duc de Lorraine et vous, jusques à ce que nous soyons en nostre ville de Paris. Nous escrivons presentement à nostre dict frere diavoir agreable ceste re- mise ;' et ce pendant retenir en estat et surseoir toutes executions et — contrainctes qui peuvent avoir esté ordonnées, de son auctorité, sur vos subjects ; à quoy nouscroyons qu’il se conformera, et qu’il ne sera passé plus avant aux dictes contrainctes, auxquelles nous pourvoirons _ cependant avec l’auctorité qui y sera necessaire, en cas que l'on face i quelque chose qui porte prejudice à vos droicts et pretentions, de la ‘ Il arriva dès le samedi soir. 9 dé- béni solennellement le 17 par le cardinal cembre, et CODSOIDID3 le Iîlûriâgë, fut .
