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LETTRES MISSIVES
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allaires qui y importent à mon service ; et saichant qu’il a cognoissance de tout plein d’abus qui se com_mettent au faict de mon domaine, je _ luy ay donné charge de vous voir et d’en conferer avec vous, comme aussy je vous prie vous employer diligemment en ce qu’il vous fera 1 entendre, aflin qu’il me puisse donner advis du soing qu’il aura en de satisfaire à mon commandement,, suivant lequel je m'°asseure que vous et luy continueres à me tesmoigner Yalliection que je vous ay tousjours recogneu avoir à mon service. Sur ce, Dieu vous ayt, Mons? de Courson, en sa garde. Ce xxv° fevrier, à Monceaux. ‘, HENRY. ` ' 1601. —î- 26 FÉVRIER. . ` b Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9079, Fol. 103. _ Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. _ [AU CONNÉTABLE.] _ Mon Cousin, J’eus hyer à mon lever, par le courrier que je vous avois envoye, vostre depesche du XXIIC, ou estoit la coppie des lettres que vous escrit le duc de Savoye, et suis bien de vostre advis, que la premiere n’a este qu'artiIice, ou pour prevenir la necessite de' vivres qui est en la citadelle de Bourg, avant qn’il se soit peu resouldre sur la ratification qu’il doit envoyer ; ou si ce n’est cela, et qu’il saicbe bien qu’il y est entre des vivres et qu'il y en ayt sullisamment, ç°a este pour nous amuser soubs pretexte de ce contre-seing, qui est avec tant de conditions qu’il seroit du tout inutile, et par ce moyen couvrir un peu sa mauvaise intention ou pour le moins son irresolution. Mais vous y aves prudemment pourveu par la deputation que vous aves Èaicte du s’ Jannin et la charge que vous luy aves donnee, laquelle je i suis asseure qu’il sçaura bien executer. A lay veu aussy les advis qui vous sont donnez des levées qui se font en Lombardie et à Naples, ce qui peut bien estre ; et quand il ne se- roit, la longueurlet incertitude en laquelle le duc de Savoye a tenu