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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/421

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LETTRES MISSIVES


aussy comme Antoine Perez m'estoit venu trouver et remercier des trois mil escuz que je. luy donnay, et tesmoigner comme, il en estoit tres content, et Yobligation qu'il m’en avoit ; me suppliant que sur l'estat on le couchast our atre mille, allin ue si d'adventure les P qu q Espagnols en avoient cognoissance, 1ls ne sceussent qu’il fust Pirement traicté en ceste année qu’il l’avoit esté les precedentes. C’est pour- quoy, pour contenter la vanité de cest homme, je vous prie de l’em— ployer sur ledict estat pour la dictesomme de quatre mil escuz. A Dieu, mon am . Ce XVI ° mars, au matin, à Sainct-Germain en La e. Y J J A HENRY. i O -4 [1601.]--20 Mans. 1 ` J Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. I I, chap. 6. [A M. DE BOSNY.] 1 Mon amy, J’ay veu vos lettres et celles qui vous ont esté escriptes par m” le Connestablesde Villeroy, de Sillery et de Gastine2, sur les uelles 'e vous dira ue `e trouve bon e l’on reduise les com- (l J Y (l J _ pagnies des regimens de Navarre, Piedmont et Champagne, qui es- toient a Bourg, à raison de cinquante hommes pour enseigne, compris les chefs, comme je vous l’avois cy-devant dict, comme aussy que l’on licencie celle du s' de S* Angel, et les compagnies du s' du Lux, du Breuil, et la crue des carabins de m" de Biron, aussi que l’on face le semblable du regiment du ‘s' de Crequy, à mesure que l’on le sor- tira des places que nous rendrons. Je trouve qu’il seroit encore fort à ` propos de laisser encore pour quelques jours en Provence les com- pagnies du regimentde mes gardes et celles des Corses, les redui- 'Cette lettre, ainsi que, laprécédente, lay et de’Louise dela Vayrie. Sa femme, ' était de la main du Roi. Thomasse de la Ferrière, lui apporta la ’ Probablement André de F roulay, sei-' terre de Tessé, nom que prirent les/aînés gneur. de Gastines', etc., qui mourut en de leurs descendants. Le maréchal de 1616. Il était le fils aîné de Louisde Frou- Tessé était leur arrière—petit-fils.