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DE HENRI IV.

, point de subject de le faire recognoistre pour ce qu'il est‘. Bonsoir. _ Ce xix’juin. ` . . HENRY. j — [160].]- 25JUnv. -I". Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Péterslgourg, Ms : n° 887, lettre ny. Copie transmise par M. Allier. _ _ A M©NS“ DEBELLIEVBE, ' CHANCELLIER on ruiner. ’ Mons' le chancellieri Je vous rie incontinent de faire resouldre en- _ 7 IDOII conseil l’edict que je veulx estre faict sur tous les proprietaires des jeux de paulme de mon Royaume, pour avoir estébastys sans per- ' mission, et prendre lettres de U10)', et payer la taxe qui en sera iaicte en mon dict conseil, comme aussy la main-levée du ban et arriere— ban du haut et bas Auver ne ue "a c -devant accordée à mon g i (l J Y Y _ nepveu le comte d’Auvergne. Vous me ferés service fort agreable d’ap— ~ porter ce qui despendra de vous et de vostre auctorité, que ces deux affaires soyent promptement expediées ; ayant accordé les deniers qui en proviendront a mon dict nepveu, pour luy donner moyen de s’en- tretenir pres de moy, d’ou je veulx qu’1l ne bouge doresnavant ; ce qui me les faict alliectionner Z ce que me promettant que vous lierés aussy, je ne Vous en Cliray davantage, que pour prier Dieu vous avoir, Mons' le chancellier, en sa garde. Ce xxv° juin, à Monceaux. j . HENRY. ' Les OEcon0mies royales terminent supposer que Henri IV ait ecrit deux fois ainsi cette lettre : a (Test-à-dire indigne absolument la même chose, à la dillérence des honneurs que je luy ai départis. Sa de cette addition. Il n’est pas permis de seule lidelite m’y obligeroit, ses desobeis— supposer non plus que Sully ait ainsi fal- sances me dispenseront de parler ainsy. Il siiié cette lettre avec intention. Peut-être faut dire vra, `e suis fort rebuté de lu . dans une co lie u’il en aurait faite, et ui Y J Y I (I *1 Voilà tout ce que je vous en puis dire. servit à ses secrétaires pour l’impression, Bonsoir. Ce xix° 'uin. » avait-il a’outé, comme une sorte de com- J J ' Il est certain que ces mots ne sont point mentaire à cerque le Roi lui écrivait, ce i sur Yautographe, ni sur l’ancienne copie que ce prince lui aurait ensuite dit à lui- qui en est conservée à, Troyes. On ne peut même.